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En concert ce soir à L'Olympia

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J'ai toujours pensé qu'aller à un concert, c'était un pas supplémentaire, un pas supplémentaire vers l'autre; vers l'Artiste; vers toi en l'occurence.

La tournée "Bleu pétrole", en cinq dates je l'ai dévoré. Cinq lieux, trois pour la "Tournée des Grands Espaces", puis trois également pour "Confession publiques" (quelle titre tout de même!!).
Chaque fois c'était... Grandiose ! Emotion à l'état pur, souvent les larmes, comme un gosse, coulaient doucement dès ta première apparition, tellement, j'étais submergé d'émotion rien que de te voir.

J'ai toujours du mal à aller au concert, aux autres concerts. Il y a un seul autre personnage que je suis de la sorte c'est Arno, et ce depuis une quinzaine d'année.
Je n'ai pas loupé un seul de ses concerts depuis ce temps là, pleins d'émotion là encore, très brut, brut de décoffrage; sans détour; sans fioritures.
Puis Fontaine aussi, Brigitte Fontaine, que malheureusement; j'e n'ai vu qu'une fois !!!  Je guette la prochaine tournée.

Pour toi, sur la dernière tournée, je guettais les dates possibles avec mon agenda. Je consultais mon Amour d'Amour  en lui disant "C'est pas raisonnable hein, mais, je retournerai bien le voir le...", puis elle me regardait en souriant "Mais vas-y..." !! Un peu comme si j'attendais son approbation, qui me faisait plaisir certes, mais qui ne m'étais pas indispensable, et elle le savait; mais j'aimais bien l'avoir cette approbation.

Alors je bookais, je réservais mon train, mon hôtel, mon concert, mes rêves...
Tu m'as fait vivre en 2008, une année merveilleuse, pleine de classe; comme à ton habitude. En revanche, il y avait autre chose cette fois ci bien sûr.
Cette fois ci, en plus de la classe folle; il y avait... le courage; et putain; quel courage !!!!!  Quand je te voyais entrer en scène, je frémissais, moi qui te connaissais si grand, si costaud, si beau; si fort  !! Moi qui t'ai vu hurler, te rouler par terre; ramper parterre aussi !! Je t'ai vu là, cette année là comme dirait Cloclo, avancer à petit pas jusqu'à ton tabouret, puis t'y assoir, tranquillement, doucement.
Dans un souffle difficile, tu nous remerciait de notre présence pour "ces rendez dominicales" (Elysée Montmarte) comme tu disais toi-même. Ce qui était tout de même un comble, toi qui nous remercie d'être là, et nous alors, qu'aurions nous du dire de ta présence ici...

Difficlement dis-je, tu nous remerciais de notre présence. Même si il est difficile encore aujourd'hui de le dire, de l'admettre, il faut bien le dire, il faut bien l'admettre, tu étais bien affaibli...
Puis, ces remerciements effectués, on t'apportait ta guitare, tu l'ajustais, toujours perché sur ton tabouret, puis, puis; la magie opérait...
Tu égrainais les premiers accords de "Comme un légo", puis, puis là, comme un miracle, comme par miracle, ta voix sortait, s'imposait, résonnait; superbement !

Comment était il possible, que d'un seul coup, cette voix retrouve toute sa puissance, sa portée; c'était incroyable, un coffre incroyable  !! Pendant les neuf minutes de ce morceau accoustique, la puissance était là, impeccablement là; incroyablement là.

Tu as toujours su me surprendre, de par tes albums, de par tes concerts.
La dernière fois que je t'ai vu, c'était le 7 Décembre 2008, à l'Elysée Montmarte, un autre temple qui te va si bien.
J'avais partagé ce concert avec une amie d'antan, contactée pour l'occasion, pour partager ce concert et cette soirée Parisienne. C'était ma cinquième date, et là, vraiment, je t'avais trouvé fatigué.

J'étais inquiet, très travaillé. Parfois, quelques mots furent engloutis. A la fin du concert, une chose m'a perturbé pendant des jours et des semaines.
Lors des concerts précedents, tu finnissais seul sur scène avec Angora et Night in white satin. Et là, tu as fini par le très grand Malaxe, sans revenir seul, avec ta guitare. J'avais peur de cette absence, peur d'un mauvais présage.

Pour moi, peut-être ai-je tord, mais quand tu revenais seul, en scène et que tu chantais Night in white satin, seul en scène avec ta guitare, pour moi, quand tu chantais les derniers mots de Night in white satin seul en scène avec ta guitare; pour moi Mon Dieu à Moi; tu nous disais Je t'aime et Au revoir... Je ne saurais jamais si j'avais raison, si j'avais tord, mais moi, je l'ai toujours ressenti de la sorte.

Pour moi, tu te présentais à nous, seul, avec ta guitare, le courage à pleines mains, et tu nous disais "je t'aime" en anglais, car bien trop pudique pour nous le dire en Français, pour moi, quand tu te présentais à nous, seul en scène, avec ta guitare, le courage pleins les doigts, pour moi, à ce moment là; tu nous disais au revoir...

Je n'ai pas oublié, et je n'oublierai jamais; je t'Aime...




Commentaires

  • Très beau encore tout ca mon cher Gregory et surtout pense à m'envoyer le mail!

  • On ne voyait que lui en haut de l'affiche, en dix fois plus gros, que n'importe qui, son nom s'étalait...

    Magnifique !

  • Je le suis depuis les années 70. C'est la première fois que je pleure pour la disparition d'une personne connue.

  • Oui, Idem, beaucoup pleuré, un choc aussi profond que sincère.
    Est toujours du mal, aujourd'hui, à admettre cette réalité...

    Merci de ton passage et ton comment Galaté; A très bientôt autour de Bashung...

  • Moi aussi j'ai du mal et mon ami aussi. Depuis je ne passe que ça en boucle dans ma voiture, le dernier album surtout mais j'en ai 4 autres sous le coude.
    bonne soirée
    Galaté

  • Dans la voiture, Bashung en voiture, c'est beau ça...
    Moi, j'aime rouler en écoutant l'Imprudence, rouler rouler rouler..

    Pour tuer un zeste de Blues aujourd'hui, j'ai pris le volant de mon petit bolide, puis j'ai tourné, airé; et j'ai écouter Fantaisie Militaire Bleu pétole, et l'Imprudence... deux fois !!!

    Je me suis arrêté sur une petite anse, face à la mer; et j'ai écouté L'Imprudence, mes Bras est ce aimer...

    Moment magique, surréaliste, et privilégié, pour qui sait s'attarder... et apprécier !

    Merci de ton passage et de tes Mots Galaté, à Bientôt...

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