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  • Comment j'ai voyagé avec Alain Bashung A l'arrière des berlines...

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    Chers Vous,

    Je m'en reviens juste d'un grand voyage, d'une grande virée dans une folle aventure. Je viens de rouler, d'avaler des kilomètres de vie en rose pendant près de 4h00 en berline. Précisément, je me trouvais confortablement installé à l'arrière des berlines, avec Bashung, avec Monsieur Alain Bashung  s'il vous plaît !

    A l'arrière des berlines donc ; ce coffret est grandiose ! Ce coffret est magique ! 4h00 du grand Bashung en image, 4h00 avec départ en Elsass Blues et une arrivée Sur un trapèze.

    Des interviews, des plateaux télés, des prises studios bref ; je ne sais  quoi commenter et quoi citer, tellement il y a de perles, de plaisirs jouissifs et rares voir pour moi ; inédit !!!

    4h00 calé à regarder du Bashung, avec de superbes interviews, notamment celles avec Ardisson, Jacky, et De Caunes. Un plein d'interviews qui donnent la possibilité de savourer l'humour et la finesse du Personnage.

    Ex : A l'époque du succès de Gaby, un journaliste lui demande en direct de sa chambre d'hôtel

    «  qu'est ce que cela vous fait de vous réveiller tous les matins numéro 1 du hit parade ? »

    « Il faut que réponde à ça ??? Pfffff, rien ! Peut-être que quand j'y serai plus, ça me fera quelque chose... »

    Des perles rares comme Stille Nacht aux Enfants du rock chanté a capella avec une chorale... superbe ! Je fume pour oublier que tu bois en live, terrible ! Interview avec en toile de fond la pochette format géant de Play blessure chez Mourousi... Je ne sais que dire ni comment tourner mes phrases pour décrire l'immense plaisir que j'ai eu pendant cette projection.

    Les années s'enfilent unes à unes, et on voit les changements chez l'artiste. La voix, le style, on sent la force qui vient au fil du temps imprégner le bonhomme. On le voit s'étoffer, prendre de l'ampleur, prendre son envol ; jusqu'à l'atterrissage douloureux des Victoires de la Musiques. Moment très difficile, surtout restitué dans ce contexte. La séquence d'avant nous offrant un Bashung diablement beau, diablement classe diablement fort, interprétant en live sur le plateau de Top of the Pop une magnifique version de La nuit je mens. Il y est... puissant ! Puis l'enchaînement se fait sur les Victoires, pas facile, pas facile du tout. On s'aperçoit combien l'Homme était affaiblit, et combien aussi, il lui a fallu donner d'énergie de force et de courage, pour chanter ce soir là. J'avais revu plusieurs fois cette cérémonie, mais là, c'est vraiment différent, personnellement, j'ai craqué...

    Mais j'ai également fondu, oui, j'ai fondu, sur les trois interprétations acoustiques tirées de Bleu pétrole « Résidents de la République - Sur un trapèze - Je t'ai manqué » ; tout simplement parfaite ! Je ne connaissais que Résident sous cette forme ; Bravo ! Ces trois performances laisse songeur, quant à la possibilité si Bashung en avait eu le temps ; de nous livrer un concert acoustique...

    On passe vraiment par toutes les époques, on voit la banane s'estomper au fil des années, pour faire place à la chevelure grisonnante de la fin 90, avant qu'elle devienne blanche ; et au top de sa classe. Superbe version de  Ca cache quekchose, Junge Manner , Martine boude etc etc ; La liste est longue !

    J'ai tout avalé d'une traite, avec un bon son bien réglé, bien dosé ; et une belle image. Fan de Bashung, prévenez compagnes et enfants que vous les envoyez 4 heures au parc, au ciné, dans les magasins ; bref ce qu'ils veulent, mais dîtes leurs que ces quatre heures, vous les passez en tête à tête ; avec l(e deuxième) Amour de votre vie !

    Vous ne le regretterez pas...

     

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  • Happe

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    Peu à peu tout me happe
    Je me dérobe je me détache
    Sans laisser d’auréole
    Les cymbales les symboles
    Collent
    On se rappelle
    On se racole
    Peu à peu tout me happe


    podcast

    Happe ( Alain Bashung- Jean Fauque / Alain Bashung )

    Osez joséphine ( 1991 )

    version live Dimanches à l'élysée ( 2009 )

    image créée par Olivier, posté par Olivier

  • Le fabuleux destin de l'Homme à tête de chou - Quand Bashung rencontre Gainsbourg

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    Je suis l'homme a tête de chou
    Moitie légume  moitie mec
    Pour les beaux yeux de Marilou
    Je suis aller porter au clou ma Remington
    Et puis mon break
    J'etais a fond de cale a bout de nerfs,
    J'avais plus un kopek

    Du jour ou je me mis avec elle
    J'perdis a peu prés tout
    Mon job,la feuille de chou a scandale
    Qui me donnait le beefsteack

    J'étais fini,foutu, échec et mat au yeux de Marilou ...

     

    Avant ces premiers mots, il y a un petit bruit indescriptible, celui du rideau de perle qui orne l'entrée du salon de coiffure où sévit la Belle Marilou. Ce petit scintillement ouvre l'album, il annonce l'entrée dans le salon dudit journaliste, qui deviendra l'Homme à tête de chou, et sera le début de son déclin...

    Cette histoire, cet album, je l'ai fredonné récité lu appris par cœur à force d'écoute incessante. Il a jalonné ma vie, suscité mon imagination la plus profonde. Rien que de le prononcer à haute voix me fait frémir, rien que le bruit du rideau de perle me fait frémir... Même plus de 20 ans après sa découverte. Cet œuvre fait parti de mon patrimoine culturel ; de  mon histoire.

    Dans quelques jours maintenant, ces mots précieux vont résonner dans mes tympans susurré par la voix d'Alain Bashung, un rêve un somme, une rencontre que je n'aurai jamais osé imaginer..

    Alain Bashung interprétant l'œuvre (à mes yeux) majeure du Grand Serge Gainsbourg. Loin devant Melody Nelson, car plus vrai, plus plausible, plus proche de Nous, de nos vies ; de nos histoires. Cette progression dans la rencontre, dans l'histoire d'Amour qui lie l'auteur à Marilou. La rencontre, l'amour, le cul, la tromperie, la jalousie, la violence...  la mort. Tout y est, tout ce qui fait notre histoire, tout ce qui coule dans nos veines se trouve dans cette romance.

    Un moment privilégié avant le grand saut, des phrases lues et relues, récitées et récitées encore, saoul, à jeun, triste, heureux, seul à deux ; bref, dans ma boîte crâniennes à chaque nanosecondes de ma vie ; Les « Premiers symptômes »...

    J'ai ressenti les premières atteintes du mal,
    Sous les sarcasmes de Marilou,
    Mes oreilles après des mots comme vieux con, pédale,
    Se changèrent en feuilles de chou.
    Aux aurores, j'allais au café buraliste
    Faire provision de fumigènes,
    Et je demandais au pompiste
    Derrière le zing, le plein de kerozene,
    Puis traînant mes baskets,
    Je m'allais enfermer dans les water closet,
    Ou là je vomissait mon alcool et ma haine, Marilou,
    Titubant je m'en revenais, et les petits enfants riaient de mes oreilles en chou-fleurs,
    J'avais pris peu à peu la tronche d'un boxeur.

     

    S'en suivront le point culminant de l'opus Gainsbourien, où l'artiste touche ou atteint la perfection c'est selon ; Variation sur Marilou :

    Dans son regard absent et son iris absinthe,
    Tandis que Marilou s'amuse à faire des volutes de sèches au menthol,
    Entre deux bulles de comic strip,
    Tout en jouant avec le zip De ses "levi's"
    Je lis le vice et je pense à Carol Lewis..

    Plus de 7 minutes de purs délices, de pur menthol, de pur génie.

    C'est après toutes ces années, après ces 20 années d'adulation sans faille, que j'ai rencontré l'Homme à tête de chou, en décembre 2008. Il était là, devant moi, aussi beau qu'impassible, aussi fort que mystérieux. J'aurai pu rester des heures devant lui sans mots dire, j'y suis resté très longtemps, à écouter ses silences. J'avais alors l'impression d'atteindre un but dans ma vie, d'une rencontre majeure. Malgré l'interdiction et les yeux qui me surveillaient, je l'ai effleuré, du bout des doigts mes bras connaissent... Je l'ai effleuré, et ai ressenti son histoire, ce fut fabuleux, fabuleux jusqu'aux larmes. Je rencontrai alors l'Homme dont j'avais appris l'histoire durant toutes ces années. Cette rencontre est « gravée sur le bloc note de ma mémoire, black sur white, et ça me reviendra en flash-back bordel, jusqu'à ce que je reclaque »...

    Alors pour la deuxième fois de notre histoire, je vais rencontrer l'Homme à tête de chou, dans quelques jours. Ce jour là, je partagerai quelques litres de kérosène avec une autre tête de chou, qui doit faire glisser à ce moment précis, sa rétine créatrice sur les quelques mots que j'inscris sur cette page. Je tiens ce fait pour une autre importante rencontre. Et enfin, j'entendrai de nouveau ta voix résonner dans tout mon sang, j'entendrai ta voix que j'aime tant me conter cette histoire d'amour passionnelle avec ta sensibilité et ton émotion. Je bataille depuis plusieurs semaines et quelques mois, pour ne pas écouter la moindre bribe de ce cadeau inespéré. Je bataille depuis plusieurs mois et quelques semaines, pour ne pas lire les multitudes d'articles parlant de cette douce création. Je veux préserver cette aventure, et arriver aussi vierge que possible dans ce théâtre, sans savoir ce qu'en penses l'express, Le point, Le Monde et consorts. Alors je fais la sourde oreille, je ne lis pas, je n'écoutes pas ; je mets tout de côté ! Ce n'est pas simple de résister à la tentation, mais comment pourrait il en être autrement...

    Shoe shine boy, tu résonnes depuis 20 ans dans ma boîte crânienne par la voix du Dieu Maître Créateur, et tu vas ressuscité par la Voix Du Grand Maître Héritier Disparu.

    Vous êtes mes deux Amours, Mes Deux Repères ; Mes Deux lumières. Et comme la vie m'a toujours gâtée et qu'elle me gâte encore ( du moins c'est comme cela que je m'efforce de voir les choses), je vais vous retrouver tous les deux ensembles pour une nouvelle aventure. J'aurai aimé te voir toi Mon Indien Apache adoré suant de classe et de discrétion, me conter cette histoire sur scène, mais seule ta voix assurera ta présence. Tu as donné de toi-même et de tes dernières forces, pour nous léguer ce présent ; que j'ai hâte de déguster.

    Plus que quelques jours que je vais tuer à te regarder l'œil embué lors de ta dernière tournée, plus que quelques jours où je vais savourer toute ta classe, ta beauté, et ton courage hors norme et si salutaire. Plus que quelques jours de patience, où je vais boire et reboire ton dernier Olympia ; ton dernier Dimanche.

    La Tête de Chou et L'Alsacien sur la même affiche, me rappelle une chanson de Ma Reine Fontaine au doux titre de « Ah que la vie est belle »...

    Oh Marilou, petit chou, qui me roulait entre ses doigts comme du Caporal, me suçotait comme un cachou...

     

  • Le feu au cul de Marilou

     

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    Pour éteindre le feu au cul de Marilou,
    Un soir n'en pouvant plus de jalousie,
    J'ai couru au couloir de l'hôtel décrocher de son clou,
    L'extincteur d'incendie.

    Brandissant le cylindre je frappe paf,
    Et Marilou se met à geindre,
    De son crâne fendu s'échappe un sang vermeil,
    Identique au rouge sanglant de l'appareil,
    Elle a sur le lino, un dernier soubresaut, une ultime secousse,
    J'appuie sur la manette, le corps de Marilou disparait sous la mousse

     

     

    Meurtre à l'extincteur ( Serge Gainsbourg )

    L'Homme à Tête de Chou ( 1976 )

    détourné et posté par Olivier