14/01/2010
Anecdote du soir

En regardant le clip de "Résidents de la République", ce soir, je me suis attardé sur un détail auquel je n'avais alors jamais prêté attention.
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Le livre, ce livre: Georges Bataille, Le bleu du ciel
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Ne l'ayant pas lu je me renseigne sur cette oeuvre qui semble: Bleu pétrole!
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Description trouvée sur internet:
Long poème teinté d'angoisses, Le bleu du ciel est une métaphore de la mort, ou plutôt de notre rapport à elle. Pour alimenter cette belle analyse de notre vue du néant, Georges Bataille a choisi de rendre à la vie et au 'bon vivant'toutes leurs lettres de noblesse. Il raconte une vie d'excès - beuveries et nuits blanches - à partir et au terme de laquelle se dessine un certain ciel..
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Je ne sais pas vous, cela me donne envie de me plonger dans cet univers. C'est donc plein de réflexion et un peu abasourdi par cette description que je prolonge ma soirée.
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Si vous l'avez lu, dites moi ce que vous en avez pensé.
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"notre vue du néant": Des atomes fait ce que tu veux
sans parler de tout le reste...
22:53 Écrit par Etienne dans MonsieurBashung.com au fil du jour... | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook
Commentaires
"Moi est Dieu et la mort de Dieu, la mort de moi"..
Écrit par : Anne | 15/01/2010
Écrit par : Etienne | 15/01/2010
Écrit par : laura tattoo | 16/01/2010
Je connaissais son nom mais je ne me suis jamais intéressé à George Bataille... En tous cas ta petite présentation donne envie d'y jeter un oeil et voir le bouquin entre les mains de Bashung encore d'avantage !!!
Écrit par : Oliver | 17/01/2010
L'avez vous compris comme ça?
Écrit par : Etienne | 17/01/2010
Écrit par : laura tattoo | 18/01/2010
J'avais également remarqué ce détail en regardant le clip de Bashung, cela m'a rendu très curieux mais j'ai eu beaucoup de mal à trouver des informations sur ce livre j'ai donc décidé de l'acheter, je l'ai lu et beaucoup apprécié. C'est un livre d'angoisses face à la mort prochaine incarnée par l'éminence de la seconde guerre mondiale. Mais aussi d'espoir dans une Espagne tourmentée par les grévistes anarcho-marxistes. Ce n'est pas un livre d'histoire, on est pas oppressés par une analyse de tous les évènements de la fin des années 30, Troppmann essaie d'oublier sa peur de la mort en se livrant à la débauche aux plaisirs de l'alcool et des femmes. Troppmann est aussi absurde que cet orchestre d'enfants nazis qu'il aperçoit chanter dans une gare Allemande. On le sent fourbe, mauvais, et dégénérant mais il dégage de lui une grande élégance et une intelligence brillamment tournée. Tel Dom Juan. Ce roman serait il une interprétation moderne de l'œuvre de Molière ? En effet Troppmann fuit sa femme, Edith, qu'il a bafoué. A travers cette fuite il flâne de filles en filles, tout le plaisir est dans le changement. Il n'a pas peur, la statue du commandeur serait elle incarnée par l'arrivée inévitable de la guerre ? Pas de rédemption possible alors, Henri Troppmann doit se divertir de l'idée de la mort. Il l'affronte cette mort, par sa nécrophilie. Le cadavre de sa mère qu'il désire et duquel il profitera. Impensable, cette femme qui lui a donné la vie, morte, inceste post-mortem. Pourquoi ? Eros et Thanatos concept Freudien. C'est un livre aussi profond que le bleu du ciel d'été, à Barcelone. Il faut le lire, le prendre dans tous les sens essayer tant bien que mal de le comprendre...
Écrit par : Cascales | 19/03/2011
Merci de cet instructif commentaire. Il est évident de ce n'est pas par hasard, si Alain Bashung tiens ce livre dans ses mains, il y a forcément une raison, et un message !
Merci à toi
Écrit par : GreggoryEess | 19/03/2011
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