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Rencontre Hopper / Bashung

Edw_Hopper_Gas-1940-MOMA.jpg
J'ai plaqué mon job à la station-service 
C'était plus supportable 
Les filles qui montraient leurs cuisses rien que par vice 
Dans les décapotables 
Elles me crachaient un billet de mille 
En me demandant de vérifier l'huile
__
Le jour où le vice-président du Conseil 
Est mort à l'arrière de sa DS 
J'ai donné un coup sur les vitres fumées 
Et j'ai consolé sa gonzesse 
Elle m'a filé cent mille lires 
En me demandant de ne jamais rien dire
__
Aujourd'hui j'ai plus les mains sales 
J'ai plus personne pour me faire du mal 

Commentaires

  • Yeessss, j'adore !!! Puis cette chanson aussi... je ne m'en lasserai jamais !!!

  • Bien vu Etienne...

    Je constate que ton imagerie bashungienne est très inspirée par Hopper puisque si ma mémoire est bonne, tu avais déjà utilisé une de ses oeuvres (seul au bar) pour illustrer "Noir de monde".

  • Oui, j'aime bien ce peintre, parfois il m'inspire comme ça. Mais ce que j'aime moins dans la peinture, c'est que c'est figé.
    En tout cas Edward Hopper a quelque chose qui m'attire énormément.

  • Oui Etienne, la peinture est figée mais c'est ce qui fait sa force. Gainsbourg en citant Delacroix disait "qu'un peintre doit arriver à croquer un ouvrier tombant d'un toit pendant sa chute." C'est ce qu'on appelle avoir l'oeil...
    Mais il est vrai que la peinture réaliste à pris un sacré coup de vieux avec la photo et le cinéma et tout forme d'animation numérique...

    En ce qui concerne la peinture abstraite (sous toutes ses formes) elle doit, justement par rapport à son aspect figé, permettre de faire travailler l'imagination du contemplateur.

    Et pour citer encore quelqu'un dont je ne me rappelle plus le nom: "un tableau doit donner une notion d'infini à un espace défini".

    A part ça, très belle chanson dédiée à un métier désormais disparu...

  • Comme le dit Olivier, c'est la fixation qui fait la force de cette peinture, et je dirais de Hopper en général. Ca, et la solitude. Avec Hopper, je crois qu'on se retrouve toujours seul face à soi-même. C'est du moins, l'effet qu'il me fait.

  • Merci pour vos deux avis Oliver et Gadras.

    Vous avez raison que c'est ce qui fait toute la force de le peinture, l'imagination fait le reste. C'est seulement un constat avec certains tableaux, l'envie d'en avoir, savoir plus, de passer quelques temps avec les personnages ou dans le paysage représenté.

    Cette notion d'infini, lorsqu'on la trouve oui, ça nous envoi littéralement ailleurs ! Et ça c'est merveilleux aussi.

    Je te rejoins Gadras sur la solitude dans Hopper, et être face à sois même. C'est ce qui me plaît avec ce peintre, c'est assez indéfinissable, il y a ce petit truc dans le contexte et de la manière dont l'image est fixée qui fait renverser tout.

    Et puis, je trouve aussi que, souvent, ses personnages représentent bien la morosité, ils sont dans leurs pensées, on se demande alors ce qu'ils ont en tête ...

  • En tapant "rencontre", "filles", "cuisses" et "vice" tu t'attendais à un autre résultat probablement ?

    On peut en savoir plus ?

  • Plus que jamais d'actualité ce post ! Et dire que je pensais à le faire ces derniers jours ! C'était sans penser à la vivacité d'esprit de notre cher Etienne, qui je vous le rassure ce porte bien (hein Etienne que tu te portes bien ?).

    Autant je me souvenais du post sur Samuel Hall seul au bar, autre peinture do Hopper, mais plus de celui-ci, j'aurai eu l'air bien stupide de le faire à ma sauce !! Ca m'inquiète d'ailleurs, ma mémoire qui commence à déconner...

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