S'il suffisait de partir
Comme un voleur à la tire
Rejoindre là-bas
Les troupeaux de regrets
S'il suffisait de s'offrir
Au premier volcan venu
Toi aussi tu te noieras
Dans ce désert imbuvable
Toi aussi tu te perdras
Dans de beaux draps
J'ai pas su faire, j'ai pas suffi
Là où la rouille n'a que faire
De la mélancolie
La peine qu'on se donne pour tenir
Une à une triomphent les ruines
S'il suffisait d'orner la douleur
D'une plage de silence
Commentaires
C'est précisément ce morceau que j'écoute, dans le noir, avec seul une petite lumière qui tamise la pièce. C'est album est une véritable introspection, qui nous fait nous poser les bonnes questions.
Belle image, qui pourrait illustrer d'ailleurs plusieurs propos de ce texte, la rouille qui n'en à que faire, ou bien, partir...
Merci d'avoir soigneusement et sobrement gravé ce texte sur ce site...