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  • J'me souviens d'une autoroute...

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    Mes yeux sont dans le miroir où je les ai laissés
    Je me reconnais même plus sur les photos
    Je comprends pas vos questions
    Je comprends pas vos prisons
    M'ont fait prendre trop de cachets dans leur cachot

    Mes mains sont sur un petit cul que j'ai pas touché
    J'ai dit ça comme ça, faut pas le prendre de haut
    Je signerai où vous voudrez, je signerai mais faut m'expliquer
    J'ai pas bien lu le scénario

    Je me souviens d'une autoroute...
    Coupée en deux
    J'ai pas vu le panneau...
    Je fermais les yeux

    Toujours sur la ligne blanche



    podcast


    Toujour sur la ligne blanche ( Boris Bergman / Alain Bashung )
    Roulette Russe (1979)


    Balancé par Olivier

  • Quelque(s) chose(s) de Bashung : Terrasson,Mikaïloff,Teyssot-Gay,Péchin, Bergman...

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    Chers Tous, Ravi de vous informer de cette nouvelle création autour de Notre Apache préféré. Photo Pierre Terrasson.
     

    Une soirée exceptionnelle le samedi 24 mars dédiée à Alain Bashung au Théâtre Louis Aragon de Tremblay en France
    Des artistes venus de la musique, de la danse, de l’image et du théâtre donnent à entendre et à voir : « Quelque(s) chose(s) de Bashung »
     
    20h : Carte blanche à la Compagnie Hors Série.
    Le chorégraphe Hamid Ben Mahi invite Serge Teyssot-Gay (ex musicien de Noir Désir) du groupe Zone Libre : une rencontre électrique entre la danse hip hop et le rock.
    Avant- première de Des défis à relever, extraits de la prochaine création d’Hamid Ben Mahi, chorégraphe traversé par l’œuvre d’Alain Bashung.
     
    21h : Vernissage des deux expositions inédites du photographe Pierre Terrasson
     
    Suivi de Dernières nouvelles de Frau Major,  une fiction musicale de Pierre Mikaïloff et Hédi Tillette de Clermont- Tonnerre inspirée de la vie et de l’œuvre d’Alain Bashung.
    Direction musicale de Yan Péchin.Images de Pierre Terrasson.
    A la croisée des chemins et des genres, une traversée rock mêlant texte, musique et image dans l’œuvre, le répertoire et le destin d’un artiste.
    Avec la participation de Boris Bergman, Joseph d’Anvers, Hamid Ben Mahi, Kent, Brad Scott …
     
    La soirée est gratuite, réservation obligatoire au 01 49 63 70 58


     

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  • Article paru dans Libé: La bande de Moebius

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    Bashung, Bilal, Loustal, Manset ou Christophe étaient au rendez-vous.

    Par BAYON

    «Quand l’un de nous manquait à bord /C’est qu’il était mort…» Nous avions notre bande, comme dit Christophe, qui en est. Jean Giraud-Moebius faisait un des «cœurs-vaillants-rien-d’impossible» de cette amicale, cœur des plus purs avec Bashung. Entre Enki Bilal, l’autre star du dessin SF, leurs pairs pas tous footballeurs Loustal ou Vuillemin, voire Killoffer, l’amuseur de cabaret Luis Rego, compagnon de feu Gérard Rinaldi au sein du groupe fondateur Les Problèmes (extension Charlots), Manset et Christophe donc, les Lancelot rock, rejoints bientôt par Raphael, entre autres habitués artistes, affairistes et satellites journalistes écrivains escrocs.

    Noyau. C’était un petit club choisi, strict sans façon, convertible, nomade, tantôt basé dans le XIVparisien, tantôt aux Batignolles ou place Clichy, essentiellement garçon, lancé il y a une vingtaine d’années par les frères Armanet, sous la houlette du cadet. Un cercle des poètes esthètes disparus, dont le noyau, avec le temps, à raison d’une réunion ou deux ou trois l’an, tournait autour du trio générationnel Manset-Bashung-Moebius. Au fil des saisons s’en allaient, comme dans la chanson (« Parmi nous, certains sont tombés / Et tous les autres que deviennent-ils ? / Nous sommes prisonniers de l’inutile»), Alain Dister, photographe et critique rock des années 70 de la belle époque Rock & Folk,Pop 2 ou Bouton rouge, Dominique Grisoni (Le Livre de poche, ex du Libération préhistorique), en éclaireurs cancéreux tous deux, entre un frère ou un cousin.

    Puis, ce fut le très noble Bashung, qui interloquait d’emblée Manset sur l’air de «Toi aussi tu aimes les gros seins ?» entre deux traits subtils sur le Petit Duc du Maldoror perdu ; Bashung happé par le même cancer familier de notre Atelier du crabe des vanités, sous l’œil attentif de l’ami postulant Giraud, alter ego enfant éternisé dans son assez grand âge doux, qui l’aimait comme personne.

    Jean Moebius qui suit donc le digne exemple de son cadet et maître en disparition dandy («Et puis meurs sans parler») sur la piste oncologique encombrée, aujourd’hui.

    Léger. Le dernier comme le pénultième pâte d’homme. Toux deux surdoués en leurs domaines, à la même sagesse des nations effacée comme leur âge, la même gentillesse altruiste, avec une passion croisée pour le grand écrivain américain du temps au futur antérieur Philip K. Dick.

    Au dernier stade de sa vie, ou de sa mort pour ainsi dire, son cancer toujours remis et toujours sur le qui-vive, Moebius, Major Fatal plus vrai que nature, souriait et devisait paisiblement - en apparence -, léger comme un dernier souffle, entre Manset, auteur de Seul et Chauve, Bilal et Loustal, fleuretant avec les fées du soir, à une toute récente assemblée de sa bande, zen, smart, aiguisé par le jeûne qui épuise et grise. De quoi parlait-on ? Des derniers films, comme n’importe qui. De lectures, musique, Indiens, voyages, dessin, cheveux, Bashung et accessoirement oncologie. Voilà, ciao, à la prochaine.

     

    Lien vers l'article original : 

    http://www.liberation.fr/culture/01012395337-la-bande-de-moebius

  • Chloé Mons et Ludovic Bourse : Alain Bashung à l'Honneur !

    chloe-mons-114161.jpg

    Photo Pierre terrasson

     

    Chères Lectrices, Chers Lecteurs, Chers Vous,

     

    Je vous propose d'écouter Chloé Mons, parler de notre Cher Apache, entre autre des dernières semaines auprès de lui, de l'avant de l'après, de leur rencontre.

    C'est ici

     

     

     

    Egalement, je vous suggère ces quelques lignes du très talentueux Ludovic Bourse, fraîchement auréolé de son Oscar pour The Artist. A la question " Allez-vous re travailler en France (ou aux Etats-Unis)", voici la réponse de celui qui a tout d'un type vraiment sympa et très intéressant :

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    "Si vous me trouvez le nouveau Bashung ou le nouveau Gainsbourg, je prends ! (Rires). En ce moment, c'est vrai qu'on me propose surtout des musiques de films, mais je suis un homme de rencontres. Si mon chemin croise celui de quelqu'un d'aussi intéressant que Bashung, je ne pourrai pas refuser."

     

    Ludovic Bourse a collaboré avec Alain Bashung sur L'Imprudence (2002).

  • Never reaching the End

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    Vous l'avez sans doute remarqué, peu à peu mes publications sur ce merveilleux site consacré à Monsieur Bashung s'espacent.

    Inévitablement, cette période creuse devait un jour succéder à ces mois, ces années même, de frénésie créatrice, d'hommages en tous genres, détournements et illustrations de textes, montages vidéos et hymnes à la gloire du chanteur disparu.

    La sortie de "L'Homme à Tête de Chou" m'avait remis un coup de boost, la ferveur des débuts était de retour; un inédit de Bashung, forcément ça donne des ailes. Mais depuis quelques semaines, j'ai beau faire, rien ne vient.

    Je pensais pourtant tenir un ou deux petits articles suite à des concerts auquels j'ai assisté récemment. Avec d'abord, en première partie de Da Silva (vraiment pas mal en live), la prestation de sa petite protégée, Claire Denamur... vous savez, cette jolie jeune fille qui fait la promo de son premier album avec une reprise de "La Nuit Je Mens " absolument pathétique. Elle ne l'a pas interprété sur scène et le reste de sa prestation ne m'a rien inspiré, rien à vous raconter.

    Rien de grave, me dis-je. Le 1er mars, c'était au tour de Thiefaine à l'Espace Dolfuss et Noack de Sausheim à côté de Mulhouse. Dernier concert avant la reconnaissance publique, avant la cérémonie des Victoires et le double trophé remporté par le jurassien. Hubert Félix m'a réconcilié avec Thiefaine grâce à cette performance de haute volée. Rien à redire... et c'est bien là le problème. J'aurai tellement aimé vous raconter "La Ruelle des Morts", "Les dingues et les Paumés" ou "Aligator 427" mais, mais...

    La réalité, en ce 14 mars, triste jour anniversaire, la réalité est qu'Alain Bashung me manque terriblement, que cette folle impatience avant la sortie d'un nouvel album ou une nouvelle tournée ne viendra plus jamais malaxer mon estomac, me triturer les boyeaux. J'en souffre terriblement et à l'écrire en ce moment, je me rend compte de la profondeur de ce mal.

    Et puis paradoxalement, à le cotoyer virtuellement, jour après jour, de l'accomoder à toutes les sauces, de l'insérer dans tous mes scénarios, j'ai l'impression de l'avoir perdu de vue. Ou êtes vous Monsieur Bashung, le vrai Monsieur Bashung, Alain Bashung, Alain Baschung  ?

    Chers lectrices, chers lecteurs, pardonnez moi ce petit coup de blues, sans doute nécessaire pour relancer la machine, merci de votre fidélité, merci pour vos commentaires. Merci à toi Greggory Eess, merci de me faire aveuglément confiance dans le partage de ce projet, une grande aventure humaine... Et puis, salut Etienne, toi qui est sans doute de nouveau à l'autre bout du monde...

    Never reaching the End !!!

     

    A bientôt

     

    Olivier