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  • Rencontre Auditive avec Bashung

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    Tout commence par une rencontre…auditive, je devais avoir neuf ans.
    A cet âge là, Bashung, je connaissais peu.
    A la radio, vertige de l’amour ou ma petite entreprise avait déjà du passer, mais cela ne m’avait pas marqué outre-mesure. Je ne savais pas qui chantait, ce que c’était, rien du tout je n’en savais rien.
    Mais ces mots, ces mots, me sont restés pendant cinq années dans ma tête. Il revenait, inlassablement, ces phrases restèrent gravées à jamais :

    « j’ai fait la saison dans cette boîte crânienne, tes pensées je les faisaient miennes »
    « d’estrade en estrades j’ai fait danser tant de malentendus, des kilomètres de vie en rose »
    14 ans, une nouvelle fois ces phrases me reviennent, cette fois-ci je saute sur l’occasion, l’oiseau faut l’attraper au vol, devant mon ordinateur, ces mots ressortent : ces parfums de l’indolence, d’avoir été privé de ce bonheur durant ces années. Tout s’enchaîne.

    Ma collection prend de l’ampleur après les Fantaisies, vient le temps de l’imprudence, des grands espaces fixés au chatterton. Mon corps entier s’emplit de cette essence, elle qui, première à éclairer la nuit, m’emplit de tant de bonheur. La famille de ces petits boîtiers en plastique s’agrandit encore et toujours pour me transporter, toujours plus loin, par delà les abysses.
    Cette voix devint une alliée, une amie, une confidence à sens unique. Il était entré dans ma vie et n’en ressortirai pas, quoi qu’il arrive.
    Le temps des regrets.
    Ce soir la, j’étais arrivé vers 20 heures chez une amie, une personne sans importance particulière dans ma vie m’apprit la nouvelle. Sers moi, il faut que je boive. Plus rien ne tournait rond, à part peut être mes prisons, remplit de cris, à tromper ma vigilance. Je ne réaliserai que le lendemain, regardant en boucle ce flash info, les larmes vinrent, mais rien n’éteindrait jamais… Kalabougie dans mon cœur, dans ma vie.
    Tout est rapport à lui, tout se rattache à lui; c’est la faute à Bashung comme tu l’a si bien dit…
    Post pensé et rédigé par Etienne

  • C'est la faute à Bashung

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    J'tapote nerveusement sur mon clavier...

    Mine de rien, j'avance en terrain miné,  je suis un aventurier, une oeuvre entière à déchiffrer, la jungle bashungienne à défricher.

    J'explore d'abord les maux interdits de Bergman, jeux de sable émouvants, une plage alcaline. Je m'enlise ensuite dans les ornières à Gainsbourg, de la moiteur de la nique, au désert de Gaby... Mort de soif, mais quelque peu rassasié, j'arpente les méandres poétiques et sémantiques de Jean Fauque et de Gaëtan le cadet. Car Roussel, à son tour ma donné le tournis, le vertige d'un résident correctement politique.

    C'est la faute à Bashung, s'ils ont été inspirés

    C'est la faute à Bashung, si j'essaye de m'en inspirer...

     

    J'tapote nerveusement sur le volant...

    Des kilomètres de vie en rose pour une tournée des grands espaces. A l'arrière de ma berline, on devine Bashung et Chloé, le duo de la chair et en noce sur le "Cantique des Cantiques"... Tout est si léger !

    C'est la faute à Bashung, si Chloé l'a tant aimé

    C'est la faute à Bashung, si elle ne pourra jamais cesser...

     

    posté par Olivier

  • Le Maître Bashung


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    La grande Amérique a vu naître des pointures comme Elvis "The King", Springsteen "The Boss" ou encore Mickael Jackson "The King of Pop". Notre douce France musicale vient de perdre avec un seul homme, son Patron, le Maître, le Dernier des Géants, l'avant dernier Mohican joue aux indiens, qui sera le suivant ?

    ... Toi Alain Bashung, que je me permet de tutoyer sans te connaître car tu m'accompagne depuis mon enfance et que c'est les gens que je n'aime pas que je vouvoie. Mais Toi, je t'aime amor, S.O.S. Amor...

    "Si tu touches, si tu t'craches, tu rentre dans le légendaire" disais-tu. Oui ! Tu étais un incendié volontaire, tu t'es cramé pour nous, et désormais tu es une légende car ton âme a pris le maquis. Comme tu n'étais pas n'importe qui, je rappelle que tu  étais le Patron, tu es parti comme un seigneur, comme un roi. Un dernier album "Bleu Pétrole" jailli de nulle part, d'une beauté inouïe, une dernière tournée d'une classe folle, d'un courage exemplaire et cet  adieu aux Victoires de la Musique... un triomphe, le couronnement ultime, la grande classe encore et toujours !

    Voilà, il fallait que je le fasse. Parler de ton départ qui m'a tant fait mal, qui nous a tant fait soufrir... maintenant que tu es immortel, parlons de la vie...

    Bon voyage Monsieur Bashung

     

    posté par Olivier

  • Bourse du travail, Lyon un 17 avril 2009 sans Bashung....

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    Il y a quelques jours, je trainais mes semelles dans cette belle ville de Lyon, où, il y a quelques mois de cela, j'avais savouré tout ton art sur scène.
    Cette classe que je n'ai de cesse de narrer, cette voix, ces mots; tes musiciens.

    Tes musiciens, que j'avais croisé par la suite de la soirée dans ce beau bar panoramique dominant la ville, ces musiciens avec qui j'avais échangé quelques mots, tremblotant; mais ayant tant besoin de réponses à mes questions.

    J'avais donc prévu de revenir dans cette belle ville, pour  te voir, toi mon Maître, Le Maître; Toi le père.
    J'avais tout, tout prévu, tout réservé; tout organisé !

    Nous étions une petite tribu d'Apache a nous être donné rendez-vous en ce lieu, pour faire connaissance sous ton oeil bienveillant.

    J'avais le Graal entre mes mains, ce Graal comportant en lettre capitale ton nom à toi, la date; le lieu.
    Ce trophée tant désiré trônait sur mon bureau acajou, bien en évidence, près d'une photo de toi; bien... évidément  !

    Puis ce que l'ont sait, a repousser cette rencontre à une date ultérieur, la vie a modifier la trajectoire des choses, bousculé le calendrier.
    Peu importe, annulation à la chaîne, refabrication d'un nouveau rêve, d'une nouvelle étape; d'un nouveau rendez-vous avec Vous cher Maître...

    Ce nouveau Rendez-vous fut fixé à ce jour, à cette date:

    17 Avril 2009

    Aujourd'hui, le 17 Avril 2009, je suis chez moi, après cela dans quelques heures je vais vacquer à ma vie, mes occupations; mais je ne prendrai pas la route, ni le Tgv; ni même l'avion.

    Aujourd'hui ce 17 Avril 2009, je resterai dans ma ville ensoleillé, j'avais gardé le Graal très tardivement sous les yeux; il n'y est plus depuis quelques jours.

    Aujourd'hui je ne voyagerai pas à ta rencontre, sauf dans mes rêves, dans mes pensées; mais ça; c'est tout les jours...

    Je t'Aime.