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MonsieurBashung.com au fil du jour... - Page 72

  • Dans la foulée

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    Elle voulait gagner le paradis
    Elle avait le miracle facile
    Dans la foulée elle a expédié
    Ses affaires courantes

    Crudités sur ordonnance
    Cruauté dans la tourmente
    Dans la foulée
    Dans la foulée

    Marie-Jo s'en est allée inhaler
    Les parfums de l'indolence
    Elle reviendra si ça lui chante
    Si elle y pense

    De la douche au bûcher
    La route est longue
    Mais l'Acropole la laisse de marbre
    Et les ronces de piquer
    Ce coin d'azur

    Dans la foulée

    Marie-Jo s'en est allée inhaler
    Les vapeurs d'essence
    Elle reviendra si ça lui chante
    Si elle y pense

    Elle avait le miracle facile
    La victoire au bout des cils
    Dans la foulée elle a balayé
    Et la houle et les huées

    Dans la foulée

    podcast

     

    Dans la foulée (Alain Bashung - Jean Fauque / Alain Bashung - Arnaud Devos - Arnaud Rebotini)

     

    posté par Olivier

  • Rencontre Auditive avec Bashung

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    Tout commence par une rencontre…auditive, je devais avoir neuf ans.
    A cet âge là, Bashung, je connaissais peu.
    A la radio, vertige de l’amour ou ma petite entreprise avait déjà du passer, mais cela ne m’avait pas marqué outre-mesure. Je ne savais pas qui chantait, ce que c’était, rien du tout je n’en savais rien.
    Mais ces mots, ces mots, me sont restés pendant cinq années dans ma tête. Il revenait, inlassablement, ces phrases restèrent gravées à jamais :

    « j’ai fait la saison dans cette boîte crânienne, tes pensées je les faisaient miennes »
    « d’estrade en estrades j’ai fait danser tant de malentendus, des kilomètres de vie en rose »
    14 ans, une nouvelle fois ces phrases me reviennent, cette fois-ci je saute sur l’occasion, l’oiseau faut l’attraper au vol, devant mon ordinateur, ces mots ressortent : ces parfums de l’indolence, d’avoir été privé de ce bonheur durant ces années. Tout s’enchaîne.

    Ma collection prend de l’ampleur après les Fantaisies, vient le temps de l’imprudence, des grands espaces fixés au chatterton. Mon corps entier s’emplit de cette essence, elle qui, première à éclairer la nuit, m’emplit de tant de bonheur. La famille de ces petits boîtiers en plastique s’agrandit encore et toujours pour me transporter, toujours plus loin, par delà les abysses.
    Cette voix devint une alliée, une amie, une confidence à sens unique. Il était entré dans ma vie et n’en ressortirai pas, quoi qu’il arrive.
    Le temps des regrets.
    Ce soir la, j’étais arrivé vers 20 heures chez une amie, une personne sans importance particulière dans ma vie m’apprit la nouvelle. Sers moi, il faut que je boive. Plus rien ne tournait rond, à part peut être mes prisons, remplit de cris, à tromper ma vigilance. Je ne réaliserai que le lendemain, regardant en boucle ce flash info, les larmes vinrent, mais rien n’éteindrait jamais… Kalabougie dans mon cœur, dans ma vie.
    Tout est rapport à lui, tout se rattache à lui; c’est la faute à Bashung comme tu l’a si bien dit…
    Post pensé et rédigé par Etienne

  • C'est la faute à Bashung

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    J'tapote nerveusement sur mon clavier...

    Mine de rien, j'avance en terrain miné,  je suis un aventurier, une oeuvre entière à déchiffrer, la jungle bashungienne à défricher.

    J'explore d'abord les maux interdits de Bergman, jeux de sable émouvants, une plage alcaline. Je m'enlise ensuite dans les ornières à Gainsbourg, de la moiteur de la nique, au désert de Gaby... Mort de soif, mais quelque peu rassasié, j'arpente les méandres poétiques et sémantiques de Jean Fauque et de Gaëtan le cadet. Car Roussel, à son tour ma donné le tournis, le vertige d'un résident correctement politique.

    C'est la faute à Bashung, s'ils ont été inspirés

    C'est la faute à Bashung, si j'essaye de m'en inspirer...

     

    J'tapote nerveusement sur le volant...

    Des kilomètres de vie en rose pour une tournée des grands espaces. A l'arrière de ma berline, on devine Bashung et Chloé, le duo de la chair et en noce sur le "Cantique des Cantiques"... Tout est si léger !

    C'est la faute à Bashung, si Chloé l'a tant aimé

    C'est la faute à Bashung, si elle ne pourra jamais cesser...

     

    posté par Olivier

  • Le Maître Bashung


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    La grande Amérique a vu naître des pointures comme Elvis "The King", Springsteen "The Boss" ou encore Mickael Jackson "The King of Pop". Notre douce France musicale vient de perdre avec un seul homme, son Patron, le Maître, le Dernier des Géants, l'avant dernier Mohican joue aux indiens, qui sera le suivant ?

    ... Toi Alain Bashung, que je me permet de tutoyer sans te connaître car tu m'accompagne depuis mon enfance et que c'est les gens que je n'aime pas que je vouvoie. Mais Toi, je t'aime amor, S.O.S. Amor...

    "Si tu touches, si tu t'craches, tu rentre dans le légendaire" disais-tu. Oui ! Tu étais un incendié volontaire, tu t'es cramé pour nous, et désormais tu es une légende car ton âme a pris le maquis. Comme tu n'étais pas n'importe qui, je rappelle que tu  étais le Patron, tu es parti comme un seigneur, comme un roi. Un dernier album "Bleu Pétrole" jailli de nulle part, d'une beauté inouïe, une dernière tournée d'une classe folle, d'un courage exemplaire et cet  adieu aux Victoires de la Musique... un triomphe, le couronnement ultime, la grande classe encore et toujours !

    Voilà, il fallait que je le fasse. Parler de ton départ qui m'a tant fait mal, qui nous a tant fait soufrir... maintenant que tu es immortel, parlons de la vie...

    Bon voyage Monsieur Bashung

     

    posté par Olivier