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Serge Gainsbourg sur monsieurBashung.com - Page 2

  • Alain Bashung + Serge Gainsbourg = Play Blessure

     

    bashung scene .jpg

    Photo Yan Péchin

     

    Alors oui, c'est vrai, j'en ai loupé des articles ici, j'en ai loupé... 

    Pourtant, je les ai rêvé, je les ai rêvé; et rêvé... De vous aussi, j'ai rêvé... 

    Il étaient, mot à mot, tapé dans ma boîte crânienne, prêt à se livrer à vos rétines d'Apache en attente; aux aguets... 

    J'ai rêvé (et donc publié) un article sur la reprise du spectacle Frau Major à Paris en Novembre dernier... Si si... La preuve...

    place Frau Major - copie.jpeg

     

    J'ai rêvé tout un tas d'articles, parfois longs, parfois courts, sur notre Apache préféré... Rarement un Jour sans passer par-là, sans penser à vous... rarement !

    J'ai rêvé avoir écrit et partagé avec vous, sur des ouvrages lus, des documentaires vus, et tout un tas d'autres informations, concerts reprises etc... Mais; j'ai dû rêver trop fort...

    J'ai même, même, même; rêvé très fort, que je vous racontais ce dimanche matin 2 Mars 1991, alors tout jeune homme, poussant la porte d'un café où j'avais l'habitude de boire un petit café avant de prendre mon service du matin, alors tout jeune homme dis-je, poussant la porte de ce café où se trouvait un Juke-box Wurlitzer, et que dans ce Wurlitzer, se trouvait du Serge Gainsbourg. Bien jeune mais déjà très accroc (mon Amour pour Bashung arrivera un peu plus tard) au Beau Serge, j'avais pris mes habitudes en ces lieux, afin d'écouter quelques mots et notes de celui qui me transportait déjà très loin... Ce jour-là, ce matin-là, comme les autres dimanches de cette période, je sélectionnai "je suis venu te dire que je m'en vais", et, s'est bercé par cette douce chanson, que le patron dudit bar prononça cette phrase qui changea la suite de ma matinée, de ma journée, et de l'Histoire... "t'as vu Gainsbarre est mort"... Je m'en souviens, comme si c'était hier, comme si c'était hier... 21 ans après, à cette date, naissait ma fille Marylou... 

    Oui, tout ça pour vous dire que, j'ai rêvé très fort une publication pour les 25 ans de cette triste disparition...

    Je n'ai jamais publié pour le 14 Mars donc je suis resté fidèle cette naturelle habitude...

    J'ai donc beaucoup rêvé que je vous retrouvais, que nous échangions ensemble, et que nous poursuivions l'aventure... 

    Je n'ai pas rêvé en revanche, les quelques mails et messages, reçus par certains/certaines d'entre vous bande d'Apache, qui m'ont directement touchés le palpitant !! Ces doux messages qui me demandaient des nouvelles, pourquoi plus d'articles, si l'aventure continuait ? 

    Je vous remercie de cette très belle note d'intérêt à l'égard du travail présent en ces pages, j'en suis extrêmement touché ! Sachez Les Apaches de tout horizon, que cette aventure, aussi clairsemé peut elle être parfois, que cette aventure dis-je, ne prendra jamais fin; jamais... Laisse venir comme disait...

    J'ai donc loupé des articles, des news, des shows et bien plus encore, et donc là ce soir, je ne pouvais passer outre, une petite publication... 

    Ce soir, sur France 4, sur Internet en replay pour ceux qui n'ont pas cette nuisible lucarne dans leurs salons (il y en au moins une : )) ) Et bien ce soir Bande d'Apache, ce soir... Bon, j'ai assez parlé  , je vous laisse découvrir...

  • 5 Bis Rue de Verneuil...

    Salut les pisseuses, salut les petits gars,

    Parce qu'il y 'aura toujours, toujours une place pour Serge Gainsbourg chez MonsieurBashung.com...

    Il paraît que Bashung, s'y rendait tous les jours à 15 hrs pendant l'écriture du cultissime Play Blessure... Look un peu ce petit chef d'oeuvre d'animation autour du mur du 5bis Rue de Verneuil...


  • La scandaleuse disparition de Gilles Verlant !

     

    verlant1.jpg

     

    Vous connaissez l’histoire de Gilles Verlant, comment il vécu, comment il est...

    Incroyable ! Il y a dans la vie, des choses des actes incroyables ! En cela, il y a au moins deux choses Incroyables concernant Gilles Verlant : Sa connaissance Gainsbourienne; et... sa disparition ; Incroyable !!!

    Cet homme, dont le timbre de voix parlait à beaucoup d’entre nous, même à ceux qui ne le connaissait pas, avait la faculté de vous intéresser sur un sujet qui ... ne vous intéressez pas (il paraît qu’il est possible de ne pas être intéressé par l’histoire du rock !! ) !

    Il était de ceux, si avenant, si intéressant, si passionné, qu’on ne pouvait que l’écouter ! Il y avait toujours, dans une chronique de Gilles Verlant, un petit détail à retenir, à apprendre ; à savourer. Toujours une petite anecdote que l’on ressortait plus tard en soirée, entre amis, suscitant ainsi le sourire de la jolie brunette que l’on convoitait...

    verlant.jpgGilles Verlant c’est l’auteur de LA bio sur Serge Gainsbourg. Combien de fois ai-je recommandé ce livre? Quel degré de plaisir ai-je pris à lire ce magnifique ouvrage m’apprenant tout ce que je ne savais pas sur Dieu le Père? Combien de temps, puis-je passer juste à fixer cette noire couverture sur ma blanche étagère... Et lire ta dédicace...

    Gilles Verlant c’est la voix qui vous berce, la voix réconfortante, le repère! Une chronique radio de Gilles Verlant, c'est comme  l'heure du thé, on l'attend, et c'est agréable, apaisant... Avec Gilles Verlant, on est sûr de ne pas être déçu, et c'est tellement rare, vous le reconnaîtrez bien, dans ce monde qui nous entoure.

    Gilles Verlant c’est un sourire, une joie de vivre, peut-être sa Belge attitude y est pour quelque chose ! Vous chers voisins et chères voisines, vous qui savez être si simple et jovial quand nous nous sommes éternellement insatisfaits et tristes.

    Gilles Verlant c’est la passion incarné, et Victor Hugo disait «  Tout homme persuadé persuade, toute passion est éloquente »

    Gilles Verlant c’est une superbe rencontre, et un triste départ ! Triste départ qui alourdie la liste, et réduit la seconde liste, la liste de ceux qui reste, à... plus grand monde. J’ai souvent peur que mes autres mentors partent. Peur de me sentir orphelin,  peur d’être abandonné, ces départs me font mal, je me sens isolé, marginal, ils sont pour moi comme une grosse couverture qui me protège... Je pense à ma Brigitte, je pense à Arno... C’est Brigitte que j’écoute là maintenant... « J’ai l’honneur d’être » ; c’est beau comme titre d’album hein ! c’est beau hein j’ai l’honneur d’être ; moi j’ai l’honneur de t’avoir connu, c’est pas mal aussi !!

    Je n’y crois toujours pas... Alors que Bénabar et Christophe Mae continue de chanter, toi, tu as tout simplement... glisser dans un escalier... Dis-moi que ce n’est pas vrai... Je n’ai de cesse de prononcer ton nom, de regarder ta photo, je n’y crois pas, tout simplement je n’y crois pas Merde !  

    Qui va me conter ce que je ne sais pas sur Ziggy Stardust et consors ? Qui va parfaire ma squelettique culture rock’n rollienne ? Qui vais-je écouter, quelle voix ronde et suave va me raconter le backstage des concerts, des concerts d’avant ma naissance, des concerts de demain, qui va ? Qui ?

    Gilles Verlant, il paraît que c’est fini, c’est si scandaleusement triste, si scandaleusement incroyable, si scandaleusement douloureux ; et pas du tout rock’n roll...

     

    Gilles putain, la prochaine fois, mets des patins...

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    Merci à Frédéric Dubus pour l'utilisation de son oeuvre, et pour m'avoir fait sourire de cette triste nouvelle

    Dessin paru dans la Dernière Heure du 21 Septembre 2013

  • Gainsbourg, un Chou; et Bashung !

    tetedechou.JPG

     

    Un soir qu'à l'improviste chtac
    Je frappe à ma porte toc toc

    Sans réponse je pousse le loqu
    Et j'écoute gémir le hamac
    Grincer les ressorts du paddock
    J'avance dans le block
    Out et mon kodak
    Impressionne sur les plaques
    Sensibles de mon cerveau une vision de claque
    Je sens mon rythme cardiaque
    Qui passe brusquement à mach
    Deux tic tac tic tac tic tac tic tac
    Comme sous un électrochoc
    Elle était entre deux macaques
    Du genre festival à Woodstock
    Et semblait une guitare rock
    A deux jacks
    L'un à son trou d'obus l'autre à son trou de balle
    Crac

    Eh doc...
    Qui moi paranoïaque ?
    Demandez donc un peu au vioque
    Qui est portier de nuit au Rox
    Y Hôtel si je débloque

    C'est là à jamais sur le bloc
    Notes de ma mémoire black
    Sur white et quoique
    Je fasse ça me reviendra en flash back
    Bordel jusqu'à ce que j'en claque


    Hier encore, j'écoutais cette histoire contée par l'Apache au fond du couloir troisièmes portes à droite ! Quel cadeau tout de même ! Quelle chance nous avons, qu'avant un silence définitif, cette voix caverneuse nous ai interprété cette histoire d'amour passionnée. 

    Du coup, j'ai pensé et repensé à ces deux représentations vues à Paris et Aix-en-Provence; une troisième fois n'aurait pas été de refus... Alors j'ai visionné et revisionné ce que j'avais déjà visionné et revisionné, et je me suis régalé, emporté, transporté...

    je me suis (re)mis (comme à chaque fois, comme à chaque représentation) à penser que le beau Bashung aurait du être là sur scène... C'eut été fromidable !!! 

    Puis biensûr, comme c'était une soirée "Tête de Chou", j'ai embrayé sur la version initiale de Dieu le Père !! 

    Grandiose... pour moi la pièce maitresse de l'oeuvre Gainsbourienne, et pourtant, faire un choix dans cette oeuvre là... Pas vraiment facile !



    Oh Marilou petit chou...

     


    Serge Gainsbourg - L'homme à tête de chou - 1976

    http://www.lhommeatetedechou-lespectacle.fr/