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14 mars

  • Never reaching the End

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    Vous l'avez sans doute remarqué, peu à peu mes publications sur ce merveilleux site consacré à Monsieur Bashung s'espacent.

    Inévitablement, cette période creuse devait un jour succéder à ces mois, ces années même, de frénésie créatrice, d'hommages en tous genres, détournements et illustrations de textes, montages vidéos et hymnes à la gloire du chanteur disparu.

    La sortie de "L'Homme à Tête de Chou" m'avait remis un coup de boost, la ferveur des débuts était de retour; un inédit de Bashung, forcément ça donne des ailes. Mais depuis quelques semaines, j'ai beau faire, rien ne vient.

    Je pensais pourtant tenir un ou deux petits articles suite à des concerts auquels j'ai assisté récemment. Avec d'abord, en première partie de Da Silva (vraiment pas mal en live), la prestation de sa petite protégée, Claire Denamur... vous savez, cette jolie jeune fille qui fait la promo de son premier album avec une reprise de "La Nuit Je Mens " absolument pathétique. Elle ne l'a pas interprété sur scène et le reste de sa prestation ne m'a rien inspiré, rien à vous raconter.

    Rien de grave, me dis-je. Le 1er mars, c'était au tour de Thiefaine à l'Espace Dolfuss et Noack de Sausheim à côté de Mulhouse. Dernier concert avant la reconnaissance publique, avant la cérémonie des Victoires et le double trophé remporté par le jurassien. Hubert Félix m'a réconcilié avec Thiefaine grâce à cette performance de haute volée. Rien à redire... et c'est bien là le problème. J'aurai tellement aimé vous raconter "La Ruelle des Morts", "Les dingues et les Paumés" ou "Aligator 427" mais, mais...

    La réalité, en ce 14 mars, triste jour anniversaire, la réalité est qu'Alain Bashung me manque terriblement, que cette folle impatience avant la sortie d'un nouvel album ou une nouvelle tournée ne viendra plus jamais malaxer mon estomac, me triturer les boyeaux. J'en souffre terriblement et à l'écrire en ce moment, je me rend compte de la profondeur de ce mal.

    Et puis paradoxalement, à le cotoyer virtuellement, jour après jour, de l'accomoder à toutes les sauces, de l'insérer dans tous mes scénarios, j'ai l'impression de l'avoir perdu de vue. Ou êtes vous Monsieur Bashung, le vrai Monsieur Bashung, Alain Bashung, Alain Baschung  ?

    Chers lectrices, chers lecteurs, pardonnez moi ce petit coup de blues, sans doute nécessaire pour relancer la machine, merci de votre fidélité, merci pour vos commentaires. Merci à toi Greggory Eess, merci de me faire aveuglément confiance dans le partage de ce projet, une grande aventure humaine... Et puis, salut Etienne, toi qui est sans doute de nouveau à l'autre bout du monde...

    Never reaching the End !!!

     

    A bientôt

     

    Olivier