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elsass blues

  • Elsass Blues Tribute

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    Vendredi 24 avril 2009, le Conseil Général du Haut-Rhin et la salle de concert "Le Grillen" de Colmar s'étaient associés pour rendre hommage à Alain Bashung, dont les attaches alsaciennes ne sont plus à présenter. C'est pourtant ce qu'a fait laborieusement le conseillé général chargé de la culture...Bref ! Oublions et relevons juste au passage, la présence sympathique de la maman de Rodolphe Burger!

    Après une bonne heure de balances, le "concert", ou plutôt l'hommage institutionnel, débuta enfin vers 18h30. Pascal Jacquemin, l'ancien guitariste punk qui accompagnait Bashung en 82-83 et co-auteur de l'album "Figure Imposée" fut le premier à prendre place sur la scène improvisée dans le hall central du Conseil Général. Il nous livra une version solo de "Elegance" très personnelle et tout en retenu, mais peu entraînante. Néanmoins, l'homme semblait réellement ému et sincère dans sa démarche...

    Un trio fraternel de guitaristes jazz-manouche, pas manouches pour deux sous, nous offrit ensuite une version instrumentale de "Gaby" avec un soliste débranché, désaccordé et tremblotant... Involontairement comique, ce fut le seul moment léger en ce lieu guindé ou les cravates et les tailleurs fleurissaient au balcon...Brrr ! Certains espérait que Bashung soit là quelque part au dessus de nous, moi, j'espérais franchement que non.

    Je réaliserai plus tard, que Pascal Jacquemin, désormais reconverti en directeur d'agence de correction et d'isolation acoustique, et tous les groupes présent au Conseil Général (sauf le fameux trio, ouf !) feront double représentation au Grillen avec l'apport bienvenu d'autres formations, plus électriques...

     

    20090428_DNA031858.jpgLe concert y débuta donc, avec un très jeune groupe, "Les Dessous de la Vie" et des versions raffraichissantes de "Je fume pour oublier que tu bois" et de "Te revoir"... La nuit commençait mieux que l'après-midi ne s'était finie... Suivirent ensuite, PJ@melloR , un duo sexy pour "Volontaire" et "Martine Boude", suivi d'un trio (en photo) qui nous interpréta pour la seconde fois une version fidèle de "Alcaline" et une "Gaby" Sanseverinotée...sympatoche.

    Séquence pénible ensuite, avec l'enchaînement d'un groupe trop sérieux, et du jeune "Hugues", chanteur folk du genre "recalé de la Nouvelle Star" qui nous a livré des versions soporifiques de "Résidents de la République" et "La Nuit Je Mens"...je m'endore en chantant !

    Sur le point de leur fausser compagnie, j'aurai manqué " Sined", le sommet de la soirée. Composé d'un batteur, d'une jolie bassiste, d'un clavier bien roulée et d'un chanteur-guitariste frisant la cinquantaine déjanté, le groupe nous offrit deux versions crasseusement maîtrisées de "Scène de Manager" et "J'croise aux hybrides". En réponse aux remerciements que je lui ai adressé plus tard, leur leader m'a répondu un peu gèné que "c'est surtout le rock'n'roll qui est bon"... Et oui Bashung était rock'n'roll, certains semblaient l'avoir oublié en cette journée !

    Suivirent encore une version électro-indus déshumanisée de "Toujours sur la ligne blanche" et une version très pro et (trop) propre de "Madame rêve" par deux groupes aux antipodes. C'est évidement là, que résidait tout le génie de Bashung, la diversité des genres, des styles, des influences, des publics, tout en restant plus que crédible. Ôde à un génie...

    La soirée s'est terminée sur des reprises de "Station service" et de "C'est comment qu'on freine" par "lé Zincongrus" et leur message qui disait en clair que Bashung est maintenant ô ciel, et aimerait sans doute qu'ici-bas...on se marre un peu plus que ça.

    Elsass blues, Elsass blues
    Ca m'amouse...
    Va falloir que je recouse

     

    posté par Olivier