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pascal jacquemin

  • Monsieur Bashung: Elégance


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    Echantillon décolleté en V
    Pourquoi m'as-tu quitté ?
    Fléche assortie
    Seule particularité élégance


    podcast


    Du bout de ma planche j'observe la fin de l'été
    Tout est si calme ce soir
    Puis-je frimer ?
    Arrivera t-on seulement à tout goudronner
    Mon absolution, puis-je cogner ?
    Faudra bien rentrer améliorer le schuss
    Madame n'a cessé d'être douce
    Sommes-nous certains d'être sûrs d'être détendus
    Tout est si calme ce soir
    Puis-je être ému ?

    Echantillon décolleté en V
    Pourquoi m'as-tu quitté ?
    Fléche assortie
    Seule particularité élégance


    Elégance ( Alain Bashung- PAscal Jacquemin / Alain Bashung )
    Figure Imposée ( 1983 )

    posté par Olivier

  • Hommage à Strasbourg... Jean Fauque et Marc Besse...

     

     

    A l'occasion de la sortie nationale de la biographie "Bashung(s) Une vie ", son auteur Marc Besse, journaliste aux Inrockuptibles, et Jean Fauque, l'ami et parolier d'Alain Bashung ont honoré la fnac de Strasbourg et les alsaciens de leurs lumineuses présences. Cette agréable rencontre fut ponctuée par une séance de dédicaces.

    Ils étaient pour l'occasion accompagnés derrière leur pupitre par Evelyne, une cousine d'Alain Bashung. D'autres cousins du chanteur disparu (Roger notamment, le proche de son enfance) étaient présent dans l'assistance, peuplée d'une bonne cinquantaine de personnes.

    L'ambiance était naturellement détendue, Jean Fauque et Marc Besse répondant avec précision, passion  et respect aux questions de l'animateur, puis des spectateurs. Marc Besse eu évidement droit aux questions sur sa méthode de travail, sur l'accueil de Bashung, sur l'investigation nécessaire à l'écriture du livre. On ressentait bien à travers ses interventions que l'auteur avait (a toujours) une grande admiration pour l'homme et l'artiste dépassant largement le cadre de son métier. La bande son de sa vie, comme de la notre, est signée Bashung.

    L'Alsace, terre d'enfance du Maître fut bien sûr longuement évoquée, le cousin discret que l'on revoit des années plus tard dans des tenues extravagantes, l'harmonica offert par Roger à 5 ans, Elisabeth (Elsa) la grand-mère qui l'éleva, et Elsass Blues, la chanson qui aborde cette tranche de vie. Un spectateur rappela même à Jean Fauque qu'il y a bien un point commun entre son Maroc natal et l'Alsace qu'il trouvait pourtant si éloignés... les cigognes ! Il acquiesça effectivement et développa largement le sujet.

    Jean Fauque justement, très ouvert, nous raconta sa rencontre avec Bashung en 1975. Le jeune parolier débutant et inexpérimenté, à la recherche d'un interprète, envoya des textes à plusieurs éditeurs. Après six mois d'une longue attente on lui fit enfin écouter des bandes enregistrées par un chanteur à la voix plutôt aigüe, entre Balavoine et Dylan ( étonnant non ?). C'était Alain  Bashung, il ne le connaissait que vaguement de nom. Il se sont rencontrés peu de temps après, pour ne plus se quitter. Ils habitaient en fait, tous deux Saint-Cloud et sans le savoir à cent mètre l'un de l'autre.

    Il aborda pêle-mêle les soirées sous le casque à écouter JJ Cale ou Johnny Cash, des anecdotes sur le tournage du film "Le cimetière des voitures", la fascination de Bashung pour les seconds couteaux et seconds rôles. Il en profita même pour nous livrer de savoureuses imitations de Johnny ou  Fernando Barrabal.

    Selon lui, "Alain" était une star, même dans la vie de tous les jours. Son aura et sa félinité faisait de lui une star, même en peignoir et charentaises. Le parolier fit également remarquer leur mutation commune et synchronisée vers d'avantage de poésie et de profondeur, moins de jeu de mots. Il revint aussi plusieurs fois sur Play Blessures, album co-écrit par Bashung et Gainsbourg, album de tous les dangers, album référence, preuve du génie de Bashung, seul capable d'influencer aussi fortement l'écriture du Grand Serge.

    Le co-auteur de "La nuit je mens" admis enfin, avoir écrit de nombreux textes pour le dernier album que Bashung voulait d'abord comme une suite à "L'Imprudence" et pour lequel il avait composé une bonne vingtaine de musique de grande qualité, mais inexploitable, même de façon posthume (pour répondre à la question) car chantés en "yaoucht". De l'avis de Marc Besse, c'est faute de n'avoir pu trouvr la bonne formule pour cette "Imprudence bis" que Bashung se tourna finalement vers un disque de pur plaisir, un disque d'interprète: "Bleu Pétrole".

     

    Suivi ensuite une séance de dédicace du bouquin par les deux auteurs. J'en ai bien sûr profité pour remercier et féliciter Jean Fauque pour son travail avec Bashung, lui dire à quel point leurs mots me touchaient.

    Je me suis ensuite permis de lui demander s'il connaissait notre site "Monsieur Bashung.com". Il me répondit par l'affirmative et comme je lui demandait ce qu'il en pensait, me répondi " C'est pas mal... ils m'ont l'air sérieux ces gars." Ce n'était pas une bénédiction mais je l'ai pris comme un encouragement à poursuivre le travail entrepris. C'est seulement là que je lui ai montré quelques travaux réalisés pour le site et finalement lui arracher un sourire et une signature.

     

    La soirée se poursuivi à l'auditorium du Conservatoire de Strasbourg. Arrivé très en retard, j'ai hélas le grand regret d'avoir loupé la prestation de Jean Fauque.

    J'ai malgré tout assisté à "Chaque nuit bébé" et "Elegance " par un Pascal Jacquemin très touchant ( "Elegance, je trouve que ça lui allait bien "a-t-il dit), "Malaxe" et "Tant de Nuits" par Armand Méliès, bizarrement plus à l'aise sur la première. Rodolphe Burger dédia ensuite une chanson de sa propre composition, sublîme "The shape on the ground", à Bashung (voir vidéo),  suivie d'une version très à la hauteur de "Samuel Hall" dont il est aussi le compositeur.

    Mais la soirée ne s'est pas limité à ces reprises. Un hommage à Bashung sans Bashung n'aurait pas été un véritable hommage. Nous eurent donc droit à une projection inattendue de sa prestation au Temple Réformé de Sainte Marie Aux Mines en 2005. C'était lors de la 5e édition du Festival "C'est dans la Vallée" organisé par Rodolphe Burger.

    Un concert magnifique et intimiste auquel je n'avais pas assisté à l'époque pour je ne sais quelle raison incompréhensible. J'y ai d'ailleurs découvert des versions live et splendides de "Bijou bijou" , "J'ai longtemps contemplé" Ahhh! . La playlist comprenait également "Angora", "Tel", "La nuit je mens", "Samuel Hall", "Elvire", "Osez Joséphine", "L'Iréel", "Nights in white satin"...Une projection de près d'une heure réellement émouvante avec un Bashung au sommet de son art qui quitta la scène dans son long manteau noir, après révérence, par l'allée centrale du temple... terrible, captivant !

     

    Merci à Jean Fauque, Marc Besse, Rodolphe Burger , Pascal Jacquemin, Arnaud Dieterlen, Armand Méliès, Alain Walter (pour son invitation de dernière minute) et à toutes les personnes qui se sont jointes à cet hommage et à l'organisation de la soirée.

     

    PS: pour simple information, et pour les petits curieux, votre serviteur apparaît brièvement en tant que figurant sur la vidéo ci-dessus.

     

    posté par Olivier

  • Elsass Blues Tribute

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    Vendredi 24 avril 2009, le Conseil Général du Haut-Rhin et la salle de concert "Le Grillen" de Colmar s'étaient associés pour rendre hommage à Alain Bashung, dont les attaches alsaciennes ne sont plus à présenter. C'est pourtant ce qu'a fait laborieusement le conseillé général chargé de la culture...Bref ! Oublions et relevons juste au passage, la présence sympathique de la maman de Rodolphe Burger!

    Après une bonne heure de balances, le "concert", ou plutôt l'hommage institutionnel, débuta enfin vers 18h30. Pascal Jacquemin, l'ancien guitariste punk qui accompagnait Bashung en 82-83 et co-auteur de l'album "Figure Imposée" fut le premier à prendre place sur la scène improvisée dans le hall central du Conseil Général. Il nous livra une version solo de "Elegance" très personnelle et tout en retenu, mais peu entraînante. Néanmoins, l'homme semblait réellement ému et sincère dans sa démarche...

    Un trio fraternel de guitaristes jazz-manouche, pas manouches pour deux sous, nous offrit ensuite une version instrumentale de "Gaby" avec un soliste débranché, désaccordé et tremblotant... Involontairement comique, ce fut le seul moment léger en ce lieu guindé ou les cravates et les tailleurs fleurissaient au balcon...Brrr ! Certains espérait que Bashung soit là quelque part au dessus de nous, moi, j'espérais franchement que non.

    Je réaliserai plus tard, que Pascal Jacquemin, désormais reconverti en directeur d'agence de correction et d'isolation acoustique, et tous les groupes présent au Conseil Général (sauf le fameux trio, ouf !) feront double représentation au Grillen avec l'apport bienvenu d'autres formations, plus électriques...

     

    20090428_DNA031858.jpgLe concert y débuta donc, avec un très jeune groupe, "Les Dessous de la Vie" et des versions raffraichissantes de "Je fume pour oublier que tu bois" et de "Te revoir"... La nuit commençait mieux que l'après-midi ne s'était finie... Suivirent ensuite, PJ@melloR , un duo sexy pour "Volontaire" et "Martine Boude", suivi d'un trio (en photo) qui nous interpréta pour la seconde fois une version fidèle de "Alcaline" et une "Gaby" Sanseverinotée...sympatoche.

    Séquence pénible ensuite, avec l'enchaînement d'un groupe trop sérieux, et du jeune "Hugues", chanteur folk du genre "recalé de la Nouvelle Star" qui nous a livré des versions soporifiques de "Résidents de la République" et "La Nuit Je Mens"...je m'endore en chantant !

    Sur le point de leur fausser compagnie, j'aurai manqué " Sined", le sommet de la soirée. Composé d'un batteur, d'une jolie bassiste, d'un clavier bien roulée et d'un chanteur-guitariste frisant la cinquantaine déjanté, le groupe nous offrit deux versions crasseusement maîtrisées de "Scène de Manager" et "J'croise aux hybrides". En réponse aux remerciements que je lui ai adressé plus tard, leur leader m'a répondu un peu gèné que "c'est surtout le rock'n'roll qui est bon"... Et oui Bashung était rock'n'roll, certains semblaient l'avoir oublié en cette journée !

    Suivirent encore une version électro-indus déshumanisée de "Toujours sur la ligne blanche" et une version très pro et (trop) propre de "Madame rêve" par deux groupes aux antipodes. C'est évidement là, que résidait tout le génie de Bashung, la diversité des genres, des styles, des influences, des publics, tout en restant plus que crédible. Ôde à un génie...

    La soirée s'est terminée sur des reprises de "Station service" et de "C'est comment qu'on freine" par "lé Zincongrus" et leur message qui disait en clair que Bashung est maintenant ô ciel, et aimerait sans doute qu'ici-bas...on se marre un peu plus que ça.

    Elsass blues, Elsass blues
    Ca m'amouse...
    Va falloir que je recouse

     

    posté par Olivier