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rodolphe burger

  • Douce France: Alain Bashung

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    Strasbourg, Petite France: photo Mike G.K.

      Comme nous l'avons déjà évoqué ici-même ces derniers jours, France 3 Picardie, Lorraine, Champagne- Ardenne, Alsace, Bourgogne et Franche-Comté diffusaient samedi 4 juin à 15H25 "Douce France", un documentaire de 52 minutes sur Alain Bashung réalisé par Jacques Pessis.

    Un problème technique nous ayant empêché de mettre en ligne à temps le dossier de presse que P6 production nous a élégament fait parvenir, je me permet de combler ce manque avec le document suivant Presse-DF-Bashung.pdf et par la même occasion de vous présenter mes excuses au nom de l'équipe de MonsieurBashung.com.

    Je vous invite biensûr à vous ruer sur ce documentaire passionnant qui plonge au coeur des racines alsaciennes de l'Apache en vous rendant sur le site de France 3 grâce au lien suivant http://alsace.france3.fr/evenements/documentaires/ . La vidéo truffée de photos inédites et de moments télévisés rares devrait être visible jusqu'à dimanche ou lundi, alors ne tardez pas trop.

     

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    Loin du battage médiatique autour de l'album tribute ou de "Faisons Envie" le documentaire promotionnel d'Arte qui s'y rapporte, voici un moment télévisuel authentique, agréablement profond et sincère.

    Un grand merci à Jacques Pessis et son équipe et un petit bémol à France 3 pour l'horraire de diffusion. 15H25, un samedi après-midi de juin, il me semble que le choix n'est pas forcément des plus judicieux pour un documentaire sur l'astre noir de la chanson française.

     

    Rediffusion le 31 juillet à 15H15 sur FRANCE 3

     

     A bientôt, Olivier

  • Bill & Jane

     

    L'histoire de Martha Jane Canary, alias Calamity Jane mise en musique par Rodolphe Burger et Chloé Mons.

     

    Un objet discographique non identifié ou Alain Bashung, outre ce duo, nous offre de touchantes interprétations des lettres que la légende du Far West écrivit à sa fille entre 1875 et sa mort en 1903.

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    podcast

    Le projet artistique de Chloé Mons entretien le mythe d''une femme libre et insoumise ne respectant aucune règle, aucune morale, aucun tabou de son époque...

     

    posté par Olivier

  • L.U.V.



    Je vous rassure de suite, moi non plus, je n'ai pas compris grand chose aux explications enthousiastes de Daniel Darc, mais je trouve cette vidéo très plaisante et finalement assez comique.

    Et puis ne vous y trompez pas, derrière des kilomètres de vie défoncée se cache un grand artiste, un poète des temps modernes, un écorché vif rescapé des abîmes que Bashung appréciait vraiment et réciproquement.

    Alors, pour me faire pardonner voici "L.U.V.", le duo Bashung- Darc en intégral:

    Daniel Darc-Alain Bashung L.U.V.

     

    Et pour ceux qui ont des lacunes ou des doutes (est-ce que vous en avez ?) sur la discographie de l'ex-Taxi Girl, je vous invite à écouter le reste de l'album "Amours Suprêmes" et éventuellement le précédent intitulé "Crève Coeur" qui sont tous deux d'excellents opus.

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    Avec ça, en cadeau bonus, sa reprise de "Juif est Dieu" de Serge Gainsbourg, avec Rodolphe Burger à la guitare, un soir de juin 2006 lors du Festival "C'est dans la Vallée" à Sainte Marie aux Mines. Rare et décapant !

    podcast

     

    posté par Olivier

  • Hommage à Strasbourg... Jean Fauque et Marc Besse...

     

     

    A l'occasion de la sortie nationale de la biographie "Bashung(s) Une vie ", son auteur Marc Besse, journaliste aux Inrockuptibles, et Jean Fauque, l'ami et parolier d'Alain Bashung ont honoré la fnac de Strasbourg et les alsaciens de leurs lumineuses présences. Cette agréable rencontre fut ponctuée par une séance de dédicaces.

    Ils étaient pour l'occasion accompagnés derrière leur pupitre par Evelyne, une cousine d'Alain Bashung. D'autres cousins du chanteur disparu (Roger notamment, le proche de son enfance) étaient présent dans l'assistance, peuplée d'une bonne cinquantaine de personnes.

    L'ambiance était naturellement détendue, Jean Fauque et Marc Besse répondant avec précision, passion  et respect aux questions de l'animateur, puis des spectateurs. Marc Besse eu évidement droit aux questions sur sa méthode de travail, sur l'accueil de Bashung, sur l'investigation nécessaire à l'écriture du livre. On ressentait bien à travers ses interventions que l'auteur avait (a toujours) une grande admiration pour l'homme et l'artiste dépassant largement le cadre de son métier. La bande son de sa vie, comme de la notre, est signée Bashung.

    L'Alsace, terre d'enfance du Maître fut bien sûr longuement évoquée, le cousin discret que l'on revoit des années plus tard dans des tenues extravagantes, l'harmonica offert par Roger à 5 ans, Elisabeth (Elsa) la grand-mère qui l'éleva, et Elsass Blues, la chanson qui aborde cette tranche de vie. Un spectateur rappela même à Jean Fauque qu'il y a bien un point commun entre son Maroc natal et l'Alsace qu'il trouvait pourtant si éloignés... les cigognes ! Il acquiesça effectivement et développa largement le sujet.

    Jean Fauque justement, très ouvert, nous raconta sa rencontre avec Bashung en 1975. Le jeune parolier débutant et inexpérimenté, à la recherche d'un interprète, envoya des textes à plusieurs éditeurs. Après six mois d'une longue attente on lui fit enfin écouter des bandes enregistrées par un chanteur à la voix plutôt aigüe, entre Balavoine et Dylan ( étonnant non ?). C'était Alain  Bashung, il ne le connaissait que vaguement de nom. Il se sont rencontrés peu de temps après, pour ne plus se quitter. Ils habitaient en fait, tous deux Saint-Cloud et sans le savoir à cent mètre l'un de l'autre.

    Il aborda pêle-mêle les soirées sous le casque à écouter JJ Cale ou Johnny Cash, des anecdotes sur le tournage du film "Le cimetière des voitures", la fascination de Bashung pour les seconds couteaux et seconds rôles. Il en profita même pour nous livrer de savoureuses imitations de Johnny ou  Fernando Barrabal.

    Selon lui, "Alain" était une star, même dans la vie de tous les jours. Son aura et sa félinité faisait de lui une star, même en peignoir et charentaises. Le parolier fit également remarquer leur mutation commune et synchronisée vers d'avantage de poésie et de profondeur, moins de jeu de mots. Il revint aussi plusieurs fois sur Play Blessures, album co-écrit par Bashung et Gainsbourg, album de tous les dangers, album référence, preuve du génie de Bashung, seul capable d'influencer aussi fortement l'écriture du Grand Serge.

    Le co-auteur de "La nuit je mens" admis enfin, avoir écrit de nombreux textes pour le dernier album que Bashung voulait d'abord comme une suite à "L'Imprudence" et pour lequel il avait composé une bonne vingtaine de musique de grande qualité, mais inexploitable, même de façon posthume (pour répondre à la question) car chantés en "yaoucht". De l'avis de Marc Besse, c'est faute de n'avoir pu trouvr la bonne formule pour cette "Imprudence bis" que Bashung se tourna finalement vers un disque de pur plaisir, un disque d'interprète: "Bleu Pétrole".

     

    Suivi ensuite une séance de dédicace du bouquin par les deux auteurs. J'en ai bien sûr profité pour remercier et féliciter Jean Fauque pour son travail avec Bashung, lui dire à quel point leurs mots me touchaient.

    Je me suis ensuite permis de lui demander s'il connaissait notre site "Monsieur Bashung.com". Il me répondit par l'affirmative et comme je lui demandait ce qu'il en pensait, me répondi " C'est pas mal... ils m'ont l'air sérieux ces gars." Ce n'était pas une bénédiction mais je l'ai pris comme un encouragement à poursuivre le travail entrepris. C'est seulement là que je lui ai montré quelques travaux réalisés pour le site et finalement lui arracher un sourire et une signature.

     

    La soirée se poursuivi à l'auditorium du Conservatoire de Strasbourg. Arrivé très en retard, j'ai hélas le grand regret d'avoir loupé la prestation de Jean Fauque.

    J'ai malgré tout assisté à "Chaque nuit bébé" et "Elegance " par un Pascal Jacquemin très touchant ( "Elegance, je trouve que ça lui allait bien "a-t-il dit), "Malaxe" et "Tant de Nuits" par Armand Méliès, bizarrement plus à l'aise sur la première. Rodolphe Burger dédia ensuite une chanson de sa propre composition, sublîme "The shape on the ground", à Bashung (voir vidéo),  suivie d'une version très à la hauteur de "Samuel Hall" dont il est aussi le compositeur.

    Mais la soirée ne s'est pas limité à ces reprises. Un hommage à Bashung sans Bashung n'aurait pas été un véritable hommage. Nous eurent donc droit à une projection inattendue de sa prestation au Temple Réformé de Sainte Marie Aux Mines en 2005. C'était lors de la 5e édition du Festival "C'est dans la Vallée" organisé par Rodolphe Burger.

    Un concert magnifique et intimiste auquel je n'avais pas assisté à l'époque pour je ne sais quelle raison incompréhensible. J'y ai d'ailleurs découvert des versions live et splendides de "Bijou bijou" , "J'ai longtemps contemplé" Ahhh! . La playlist comprenait également "Angora", "Tel", "La nuit je mens", "Samuel Hall", "Elvire", "Osez Joséphine", "L'Iréel", "Nights in white satin"...Une projection de près d'une heure réellement émouvante avec un Bashung au sommet de son art qui quitta la scène dans son long manteau noir, après révérence, par l'allée centrale du temple... terrible, captivant !

     

    Merci à Jean Fauque, Marc Besse, Rodolphe Burger , Pascal Jacquemin, Arnaud Dieterlen, Armand Méliès, Alain Walter (pour son invitation de dernière minute) et à toutes les personnes qui se sont jointes à cet hommage et à l'organisation de la soirée.

     

    PS: pour simple information, et pour les petits curieux, votre serviteur apparaît brièvement en tant que figurant sur la vidéo ci-dessus.

     

    posté par Olivier

  • L'Homme à Tête de Chou par Rodolphe Burger

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    Ce soir là, parmis les invités de Rodolphe Burger figuraient Mick Harvey, Fred Poulet, Daniel Darc et Jacques Higelin. Ce soir là, c'était le 10 juin 2006, et tout ce beau monde avait rendez-vous au Temple Réformé de Sainte Marie aux Mines pour célébrer le trentième anniversaire de "L'homme à Tête de Chou", le chef d'oeuvre de Serge Gainsbourg.

    Rodolphe Burger s'était personnellement évertué à faire des volutes de sèches au menthol sur l'intégralité de l'album de 1976, comme il le fit  au Printemps de Bourges. Ses illustres invités l'avaient ensuite rejoint sur scène pour quelques reprises bien senties de "l'ami cahouette" comme par exemple un "Juif est Dieu" d'anthologie avec Daniel Darc où "Je suis venu te dire que je m'en vais " avec Jacques Higelin.

    Et alors ?  Quoi de neuf et où est l'info me direz vous. Et bien, rien de nouveau et pas d'info, si ce n'est n'est un album live de ce concert, parut à 1000 petits exemplaires (dont 100 numérotés et signés ) et dont je suis un des heureux propriétaires depuis la dernière édition du Festival " C'est dans la Vallée", dont Burger est l'organisateur.  Je m'y étais rendu pour la projection du "Cantique des Cantiques" de Bashung et Chloé Mons en juin dernier, j'en avais profité par la même occasion pour m'accaparer, seulement m'accaparer cette petite rareté.

     

    Alors en attendant la future version d'Alain Bashung et le spectacle de J. C. Gallotta, voici un petit cadeau, en quasi-exclusivité pour Mr Bashung.com: "L'homme à Tête de Chou" par Rodolphe Burger.

    podcast

    Et en extra une petite version de "Requiem pour un Con" où Jacques Higelin et Daniel Darc l'ont rejoint sur scène:

    podcast

     

    posté par Olivier