
Un vrai dimanche à Tchernobyl.
Le soleil est fracassant dehors et grille les dernières forces qu'il me reste, mes derniers neurones aussi. Plus aucune connexion n'est cohérente et je me noie dans le marasme de mes prisons, dans cet mer imbuvable.
Aux equinoxes il arrive que je penche. Comme aujourd'hui cette cage invisible qui me retient mon corps semble trop petit pour me porter pleinement. Je divague, je sens que tout me nargue.
Seul face à tout, j'ai dut rêver trop fort.
Je vais aller me joindre à l'influence, c'est dimanche et le soleil déplace sa ligne mince sur le trottoir chaud.
Nous passerons d'autres lignes.
Faut espérer parce peu à peu tout me happe.