Je tuerai la pianiste
Afin que l'on sache
Que la vie d'artiste
N'est pas rose, n'est pas sans tache
Comme un navire qui tangue
Qui rend ses attaches
Je tuerai la pianiste
Afin que l'on sache
Que quelque chose existe
En dehors de ça
Quand elle avait vingt ans
La foule à ses pieds
Sous les lambris dorés
Qu'elle jouait Mozart, Chopin
Je tuerai la pianiste
Qui n'a pas su m'aimer
Dans la chambre je pleure
Où l'amour se cache
Je tuerai la pianiste
Afin que l'on sache
Que quelque chose existe
Et quand ce sera fait
Que le jour sera levé
Sur le satin de ses méfaits
Comme une pierre soulevée
Où grouille la vermine
Dans le champagne et les caviars
Dans son manteau d'hermine
On pourra la voir, le corps abîmé
Au fond de sa baignoire
Blanche comme un lys
Je suis un Apache, je suis un Indien
Commentaires
Olivier, très très très beau. Et puis relire ces paroles, Mozart, Chopin... Booooooooooooooh !
Hola Olivier,
J'ai aimé l'armée – pour la première fois!
ciao et à bientôt!
Et oui Marcella, un petit commando apaches en mission secrète...
Merci à toi et Api, c'est vraiment très cool vos comment'.
Et justement, Api, d'accord avec toi, quel texte, quelle chanson ! Je crois qu'avec le recul, désormais, c'est bien celle que je préfère sur Bleu Pétrole.
Par contre, j'ai déjà essayé plusieurs fois d'écouter Manset, mais rien à faire, je prends pas... un jour peut être ?
A bientôt