S'il suffisait de partir
Comme un voleur à la tire
Rejoindre là-bas
Les troupeaux de regrets
S'il suffisait de s'offrir
Au premier volcan venu
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Est-ce Aimer
Est-ce Aimer
Est-ce une escale
En mer Egée
Est-ce un essaim d'abeilles
Au réveil
S'il suffisait d'orner la douleur
D'une plage de silence
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S'il suffisait
De se refaire une beauté
Pour retrouver grâce à tes yeux
S'il suffisait de se défaire
S'il suffisait de disparaître
Est-ce Aimer
Est-ce Aimer
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S'il suffisait
D'abolir les écorchures
La peine qu'on se donne pour tenir
Une à une triomphent les ruines
Est-ce Aimer
Est-ce Aimer
Commentaires
Sans aucun doute une de mes préférées du sublime L'Imprudence !!
"S'il suffisait de s'offrir
Au premier volcan venu"
Rien que ça... j'en suis fou !!!
Quant à l'illustration là, Très Cher Etienne, je doute d'avoir saisie : )
Certains détails peuvent être compris en lisant attentivement le texte, le reste est plus personnel !!