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Serge Gainsbourg sur monsieurBashung.com

  • GAINSBOURG par GILLES VERLANT - DEFINITIVE -

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    Cet ouvrage est sorti en Mars 1992. J'étais alors, frêle, jeune, dynamique, insouciant, charmant (parait-il), et débordant d'admiration pour Serge Gainsbourg. Aujourd'hui, 29 ans après, je suis... toujours débordant d'amour et d'admiration pour Serge Gainsbourg. Ce phénomène d'amour et d'admiration inexplicable n’a cessé de perdurer, il en est, de par cette continuité, que plus beau, plus grand, plus fort, plus intense; plus inexplicable. 

    Je suis tellement fasciné par Gainsbourg, que je suis incapable d'écrire sur lui, d'écrire ce qu'il représente pour moi, et la place qu'il a dans ma propre vie. Il a occupé, et il occupe une place majeure, prépondérante. Je suis toujours aussi fasciné par son œuvre, son parcours, ses mots et son personnage.

    Ce livre donc, sorti en Mars 1992, soit un an après sa disparition, fut qualifié par Gilles Verlant son auteur de : Biographie DEFINITIVE. Gilles Verlant, sortira en Février 2006, une autre biographie de quelques 750 pages, que nous pourrons là, qualifier de définitive, et qui reste pour moi à ce jour, la plus belle la plus complète et la plus grande oeuvre écrite sur Gainsbourg. Le seul hic, le seul regret, le seul défaut;  Gainsbourg meurt à la fin; c’est nul !

    Et ce bouquin, ce bouquin donc; (je vais y arriver) je le tiens entre mes mains depuis quelques jours seulement. Il a hanté mes jours, mes nuits, il a hanté des heures entières de lecture à la FNAC Rennes ou bien chez Gibert Jeune Boulevard Saint-Michel, mais je n’avais hélas, pas les moyens de m’acheter un tel ouvrage; alors je le feuilletais; chez les revendeurs. Cette pochette me faisait rêver, son prix beaucoup moins; 250 FF  de l’époque.

    Aujourd’hui, pour quelques euros et via la magie d’Internet, j’ai pu me procurer cet ouvrage, comme par magie, au hasard d’une recherche près de 30 ans après. Alors bien sûr depuis, j’ai absorbé un nombre de bio sur Gainsbourg incalculable, visionné un nombre irraisonnable de documentaire, toujours autant fasciné par cet homme.

    Gainsbourg est né le 2 avril 1928, et nous sommes en 2021… Parait-il presque 100 ans ? Parait-il démodé, has been, ringard ? Bien sûr que non ! Gainsbourg est intemporel immortel, indémodable ! Je sais aussi que la fascination pour cet être qui me semble n’avoir jamais vécu tant il est incroyable, grandit au travers de la société actuelle, si propre si belle et si rangée.

    Je te voue un culte inépuisable, et je suis tellement heureux aujourd’hui d’apporter à cette édifice cette pierre qui me rappelle une partie de ma jeunesse, faite de rêves et d’errances sans le sou. Aujourd’hui, les choses ont bien changée et je ne manque de rien, heureux que je suis, passionné  (entre autre) par la paternité de cette petite Marylou (et oui ça va jusque là). En acquérant ce bouquin, qui plus est intact, je retrouve a piece of my life, qui rejoindra sur mon chevet ou sur cette étagère dédiée, les nombreux ouvrages du maître, toujours aussi actuel, moderne, envoutant et tellement génial.

    Je remercie cette anonyme pour cette transaction Internet dont j’aurai pu multiplier par X fois la transaction pour tenir entre mes mains ce chef d’oeuvre, et me permets à l’occasion également, de vous soumettre pour lecture mon article de l’époque sur l’incompréhensible disparition de son auteur Gilles Verlant, dont j‘étais, également fan.

    En ces temps bizarre, incertain, difficile, imprévisible, quelques grammes de finesse dans… fait vraiment du bien !

    Bonne soirée, Bonne journée, Bonne nuit selon l’heure à laquelle vous aurez décidé de lire cette chronique, et merci pour votre incroyable fidélité, depuis plus de 10 ans.

     

    A lire : http://www.monsieurbashung.com/archive/2013/09/23/la-scandaleuse-disparition-de-gilles-verlant-5179432.html

  • Tout Gainsbourg - Bertrand Dicale

     

     

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    Salut Les Lavabos,

    Qu'est-ce tu f'sais hier soir ?

    Moi, j'ai fini l'oeuvre ci-dessus de Bertrand Dicale sur Papa Serge. Le seul défaut de ce superbe ouvrage, c'est que comme dans la bio de Gilles Verlant, Le Héros, Le Génie, Le Créateur, meurt à la fin; c'est nul ! Ca fait deux fois !!

    Un bel ouvrage de 1025 pages, que je définirai comme, une biographie... discographique ! Au fil des pages, c'est la vie des chansons et créations de Serge Gainsbourg qui défilent, plus que sa propre vie, et là se trouve tout l'originalité de ce beau bouquin.

    Comme pour l'oeuvre de Verlant, on repousse un peu la fin, on a pas envie de l'finir, déjà parce que on s'y est attaché (1025 pages), et puis que, même si on connait bien l'artiste, il y a toujours des petites choses nouvelles ci et là.

    Encore une fois, il est incroyable de voir la carrière de cet homme, Du poinçonneur des Lilas à Sorry Angel, une oeuvre dense forte variée (du Jazz au Reggae par exemple), que Bertrand Dicale dissèque avec beaucoup de minutie, en replaçant chaque album, chaque single, dans son contexte musicale actuel.

    On y croise aussi tous les fidèles de Gainsbourg, ses interprètes bien sûr, mais également les hommes de l'ombre, comme Philippe Lerichomme, ou l'on voit combien Gainsbourg pouvait être fidèle (et exigent) dans le travail.

    Et puis bien sûr Bande de Volontaire, y'a Notre Apache à Nous ! Et par deux fois en plus !! Rien que ça ! Période Plays Blessures, album dont je crois que je ne pourrai jamais me départir, et sur la toute fin, dans les dernières pages, on retrouve la naissance du projet "L'Homme à tête de chou"... Cela nous fait malheureusement rappeler, que nous n'étions pas loin, de voir sur scène Alain Bashung narrer la plus belle histoire (enfin pour moi) qu'ai écrit Serge Gainsbourg... 

    Mais comme la vie n'est pas que cruelle, nous pouvons déjà l'entendre et l'écouter avec toujours autant de plaisir... Le seul souvenir de ce fabuleux spectacle (vu sur deux scènes différentes pour ma part Paris et Aix en Provence) suffit à réveiller chez moi la passion pour ces deux artistes d'exceptions. 

    Puis, quel image, quel symbole immense, qu'une des dernières oeuvres enregistrées par Bashung soit un album de Gainsbourg, plus de 30 ans après Plays Blessures, dont on apprends d'ailleurs quelques anecdotes sympathiques sur la création de l'album, qui ne reflètent pas forcément le beau côté apocalyptique de l'album.

    Je me souviens avoir reçu des mains de mon papa à ma demande, le coffret intégrale de Gainsbourg lors de sa première édition, je n'avais alors qu'une quinzaine d'année maximum, et Gainsbourg était déjà pour moi depuis longtemps, une référence, un réconfort, un abris... Plus de 30 ans ont passées, et après une multitudes de bouquins lus sur l'artiste, et surtout une discographie très très étudiée, je reste comme au premier jour, fasciné par cet homme par son oeuvre, par la beauté de son écriture, la profondeur des textes, leurs beautés, leurs subtilités, leurs double-sens... Je reste fasciner par cette vie extraordinaire, par ce personnage étonnant et attachant, créateur hors-norme, génie du mot... et de la provoc ! 

    Tel un amnésique, je lis et relis avec fascination sa vie, je visionne et revisionne des archives où chaque fois je reste bouche-bée, admiratif et tellement ému. Il est inévitable d'avoir ma petite larme qui monte quand, dans tous ces ouvrages arrive la date du 3 Mars 1991 (le 3 Mars qui sera bien des années plus tard la date de naissance de ma Marylou à moi, mais ça je vous l'accorde vous vous en foutez un peu).

    Au fil des ans des décennies et des siècles, Serge Gainsbourg grandira, comme il a continué à grandir après son départ (comme quoi tout n'est pas perdu) au travers de son oeuvre reprise dans le monde entier, et célébrer par les plus grands.

    Gainsbourg est un personnage de roman, un personnage de conte, et son oeuvre intarissable prendra place dans les lycées les collèges, pour apprendre aux petits chérubins, comment manier la langue Française, et surtout, comment la savourer.

    Il reste néanmoins un mystère; Un.

    Le 4 Mars 1991 à 15 hrs (ce qui semblait être l'heure de RDV donné par Gainsbourg à ses acolytes, car je me souviens avoir lu ailleurs, qu'il donnait RDV à Bashung à la même heure durant la création de Plays Blessures), Serge Gainsbourg avait rendrez-vous avec Philippe Lerichomme, pour lui remettre les maquettes de son prochain album, baptisé Moi m'aime bwana. Gainsbourg s'éteindra chez lui rue de Verneuil, le 3 Mars 1991. J'ai longtemps cherché des informations sur ces maquettes, sans jamais, jamais en entendre parler... Dans les dernières pages de son ouvrage Bertrand Dicale évoque ces maquettes dorénavant entre les mains de la charmante et talentueuse Charlotte Gainsbourg.

    Il y'a quelques années, elle déclarait "Ca, je n'ai jamais osé le donner. Ce ne sont pas les textes définitifs, mais un travail de texte. Est-ce qu'on a envie de voir paraître son travail avant qu'il soit abouti ? Je me laisse encore du temps avant d'avoir une réponse, parce que je ne suis sûr de rien."

     

    Alors tout comme Toutankhamon, Gainsbourg n'a pas livré encore tous ses secrets...

  • Par hasard et pas rasé...

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    Par hasard et pas rasé... Je suis renté aujourd'hui chez Diabolo Menthe un disquaire Bordelais, au hasard de mes pas, et pas rasé car, voilà longtemps, qu'à blanc je ne me rase plus...

    il y avait là quelques Bashung, mais pas de ceux que je recherche, pas de Darc, et quelques Gainsbourg ! J'ai fondu pour l'album Par hasard et pas rasé, un must pour moi, pour sa légèreté affiché sur certains titres. Sans oublier qu'il contient tout de même un des titres phare de la carrière de Serge Gainsbourg...

     

    Je vais donc passer une partie de la soirée avec Pamela Popo, et surtout, surtout; l'hippopodame...