website statistics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rencontre Auditive avec Bashung

bashung6337vz2.jpg
Tout commence par une rencontre…auditive, je devais avoir neuf ans.
A cet âge là, Bashung, je connaissais peu.
A la radio, vertige de l’amour ou ma petite entreprise avait déjà du passer, mais cela ne m’avait pas marqué outre-mesure. Je ne savais pas qui chantait, ce que c’était, rien du tout je n’en savais rien.
Mais ces mots, ces mots, me sont restés pendant cinq années dans ma tête. Il revenait, inlassablement, ces phrases restèrent gravées à jamais :

« j’ai fait la saison dans cette boîte crânienne, tes pensées je les faisaient miennes »
« d’estrade en estrades j’ai fait danser tant de malentendus, des kilomètres de vie en rose »
14 ans, une nouvelle fois ces phrases me reviennent, cette fois-ci je saute sur l’occasion, l’oiseau faut l’attraper au vol, devant mon ordinateur, ces mots ressortent : ces parfums de l’indolence, d’avoir été privé de ce bonheur durant ces années. Tout s’enchaîne.

Ma collection prend de l’ampleur après les Fantaisies, vient le temps de l’imprudence, des grands espaces fixés au chatterton. Mon corps entier s’emplit de cette essence, elle qui, première à éclairer la nuit, m’emplit de tant de bonheur. La famille de ces petits boîtiers en plastique s’agrandit encore et toujours pour me transporter, toujours plus loin, par delà les abysses.
Cette voix devint une alliée, une amie, une confidence à sens unique. Il était entré dans ma vie et n’en ressortirai pas, quoi qu’il arrive.
Le temps des regrets.
Ce soir la, j’étais arrivé vers 20 heures chez une amie, une personne sans importance particulière dans ma vie m’apprit la nouvelle. Sers moi, il faut que je boive. Plus rien ne tournait rond, à part peut être mes prisons, remplit de cris, à tromper ma vigilance. Je ne réaliserai que le lendemain, regardant en boucle ce flash info, les larmes vinrent, mais rien n’éteindrait jamais… Kalabougie dans mon cœur, dans ma vie.
Tout est rapport à lui, tout se rattache à lui; c’est la faute à Bashung comme tu l’a si bien dit…
Post pensé et rédigé par Etienne

Commentaires

  • Tout est rapport à lui, tout se rattache à lui...

    Et oui ! "Petit à petit l'oiseau fait son nid" dans notre boite crânienne

Les commentaires sont fermés.