10/07/2010
Samedi 10 Juillet 2010

Les pâtes cuisaient. Dans l'eau, elles ondulaient dans des figures inspirées.
J'avais la tête juste au dessus de la casserole.
La vapeur rajoutait à la moiteur ambiante, la chaleur accablante d'un été qui s'annoncait long.
Mes oreilles. Cet organe magique, lui se délectait.
Dimanches à l'Elysée CD2 tournait.
Il faisait chaud dans la cuisine, je n'avais pas envie de laisser entrer l'air. Dehors, il pourrait y avoir du bruit, ça gacherait tout.
Happe passa, d'une voix majestueuse il prononçait ses paroles si belles.
Tu vois ce convoi
Qui s’ébranle
Non tu vois pas
Qui s’ébranle
Non tu vois pas
Et voila, le trajet s'effectua les oreilles transmirent au cerveau...
Le manque
A son tour, il transmit aux yeux de noyer cette image, sommes nous le souvenir ?
Une poussière dans l’œil
Et le monde entier soudain se trouble
Et le monde entier soudain se trouble
19:49 Écrit par Etienne dans MonsieurBashung.com au fil du jour... | Lien permanent | Commentaires (6) | Facebook
Commentaires
Continue comme ça continue comme ça...
Écrit par : Greggory Eess | 11/07/2010
«La réalité c'est ce qui continue d'exister lorsqu'on cesse d'y croire...»
Philip K. Dick
un auteur que Monsieur B. adorait.
Écrit par : Anne | 12/07/2010
Et également, ce dessin, cette illustration que je trouve magnifique !!!
Écrit par : Greggory Eess | 12/07/2010
Y'a juste un p'tit truc qui me turlupine: elles étaient bonnes ces pâtes alors ou pas ?
Écrit par : Oliver | 12/07/2010
Pour l'illustration, je n'en ai aucune idée.
Écrit par : Etienne | 13/07/2010
Cette chanson est magnifique. Comme toutes les autres.
Écrit par : Anne | 16/08/2010
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