Mon ange je t'ai trahi
tant de nuits alité
que mon coeur a cessé
de me donner la vie
si loin de moi...
Tant de nuits ( Joseph d'Anvers- Armand Méliès / Alain Bashung )
Bleu Pétrole (2008)
posté par Olivier
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Mon ange je t'ai trahi
tant de nuits alité
que mon coeur a cessé
de me donner la vie
si loin de moi...
Tant de nuits ( Joseph d'Anvers- Armand Méliès / Alain Bashung )
Bleu Pétrole (2008)
posté par Olivier
Milliards de nuits dans le frigo
Entre le jambon de la veille et les salades du jour
Et cette lampe qui ne veut jamais la mettre en veilleuse
Milliards de nuits dans le frigo ( Boris Bergman- Daniel Tardieu / Alain Bashung )
Roulette Russe ( 1979 )
posté par Olivier
Ca fait longtemps, longtemps qu’il est là ce post, ce billet, cette pensée ; ce trait de vérité.
Longtemps, longtemps qu’il est là et que ça bloque, qu’il ne sort pas, qu’il se récite dans ma tête, mais rien, rien quand je prends la plume, le stylo ; le clavier.
Le jour où tu es parti, où tu as stoppé l’aventure, le jour où tu as poussé l’interrupteur, pris la contre allée le jour où tu l’as laissé où tu nous as laissé ; où tu m’as laissé.
Ce jour là est là, « gravé à jamais dans le bloc note de ma mémoire black sur white et ça reviendra en flash back bordel », il est là, là ; mais je ne peux toujours pas écrire, exprimer ce que j’ai ressenti ce jour là, cet abandon ; cet abandon ; à qui en faire don.
Moi qui vis loin, loin de mes proches, de mes plus proches. Il a fallu que ce jour là, fusse le jour d’une réunion, d’une retrouvaille, une retrouvaille souhaitée, tant attendue, tant désirée, si belle…
Au moment où mes larmes coulaient pour exprimer mon bonheur, ma joie, ma joie à moi, cette joie immense, ce doux et profond plaisir de serrer dans mes bras cette petite jeune femme de 82 hivers qui n’est autre que la maman de ma maman à moi.
Alors que je te serrai fort dans mes bras, que mon cœur transpirait de joie, que la chaleur de mes larmes incendiaient mes joues, je ne savais, non je ne savais pas que quelques heures plus tard, j’apprendrai ce que je redoutais, ce que je ne voulais admettre ni même envisager.
Je ne pouvais l’envisager, encore moins en ce jour, encore moins en cet instant, encore moins je ne pouvais penser, que mes larmes après avoir réchauffées mes joues, glaçerons mon coeur.
J’ai longtemps cherché l’heure, l’heure à laquelle la trotteuse n’a plus trottée, l’heure à laquelle le souffle n’a plus soufflé, l’heure à laquelle l’Homme qui m’a élevé, qui a élevé mon âme ma vie, l’heure à laquelle Mon Dieu Mon Idole Mon repère, l’heure à laquelle Mon Amour, est parti.
Depuis je le sais. Alors je sais qu’au moment où je tenais entre mes bras cette femme que j’aime tant et qui m’a vu grandir, j’avais déjà perdu Mon Maître, qui m’a vu grandir, de loin…
Tu as toujours eu un œil sur moi, et j’aurai toujours un œil sur toi, c’est évident, tu m’es vital, comme le sang qui parcoure mes veines, comme les pulsions de mon cœur.
Tu m’es vital, vitale comme une carte…De coeur. Ca doit être pour cela que parfois, c’est dur, très dur, parfois je sombre, parfois je flanche. Ca doit être pour ça alors, que je n’arrive pas, que je n’arrive toujours pas, à exprimer ce qui s’est passé inside me ; ce jour là…