Rien qui me fasse réfléchir
Au-délà des halos
On se noie dans des murmures
On se pend au bout du fil
Et du reste on en a cure
Dans ces (ses) mots, j'entendais constamment néant, au lieu de néons...
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Dans ces (ses) mots, j'entendais constamment néant, au lieu de néons...
Avec Bashung, ce que j’adore ce sont ces pulsions. Il y a des moments il faut que dans les 5 minutes on écoute tel ou tel titre. Mais plus loin que ça la version à son importance. Une « petite entreprise » version Chatterton ou Confessions publiques, c’est vraiment pas pareil.
Donc hier soir, alors que mes yeux ne tenaient plus qu’avec la force de mes paupières, j’eu cette envie d’imprudence, et plus précisément de devenir noir, noir de monde. Cet hymne sombre et engageant, oui j’avais envie de m’y jeter.
Ces premiers mots : « En moi gronde une ville, grouille la foule dessaoulée, ses envies au hachoir… » et la on tombe dedans immédiatement. Une beauté d’ébène, de l’aorte à la carotide. Qu’on me dispense du son des leçons, que l’on me laisse tranquille, que l’on me laisse juste vivre pleinement ce moment d’extase, celui ou la voix du maître revient, "qu’on me disperse, je suis noir de monde…"
Le morceau s’achève, les yeux se ferment lentement, les frissons disparaissent de mes avant-bras, les quelques mètres me séparant du lit se font, paisiblement.
...il arrive que je penche
Ode à la vie
Ode à la poésie
Ode à la presbytie
Ôde à la Vie ( Alain Bashung- Jean Fauque / Alain Bashung- Jean Marc Lederman )
Fantaisie Militaire ( 1998 )
en duos avec Rachid Taha ( Climax ) ( 2000)
posté par Olivier