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MonsieurBashung.com au fil du jour... - Page 69

  • Bashung, Gainsbourg etc...

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    Aujourd'hui, j'aurai passé la journée avec toi, enfin avec toi, c'est une expression, puisque j'étais seul !!
    Mais c'est bien là l'opportunité qui a fait que nous pouvions nous retrouver tous les deux Mon Cher Mon Tendre; Mon si Doux Ami !

    Oui, aujourd'hui fait partie des journées un peu nauséeuses, un brin vaseuses; très inutile ... Aujourd'hui, n'est pas la journée a graver dans mon Moleskine; mais tu étais là; comme toujours !

    De toute façon, il n'y a pas 100 solutions, il n'y a pas 100 chemins; de toutes façons, pour moi, quand la vase prend forme, quand elle s'installe, quand elle est là, quand un choix s'impose, quand il faut le faire, quand le moral vascille, quand la flamme de ma vie doute, qu'elle ne sait pas; qu'elle tremblote; Il y a Toi; Toi et Gainsbourg.

    Alors je vous écoute, j'écoute ces mots que je connais par coeur depuis des années, mais je sais que, indirectement, vous me direz quoi faire, que choisir, comment réagir... Je le sais moi, c'est comme ça depuis des années, pourquoi cela changerai ?
    parce que vous n'êtes plus là, plus physiquement là ??
    Mais vous êtes là, par ce que vous avez laissé, écris, colporté... Vous êtes là, en tout cas pour moi; puis pour d'autres aussi, je le sais; ne serait ce que; les autres talentueuses plumes qui tiennent ce lieu avec moi; pour moi, pour lui; puis pour lui aussi; je sais que tu es là, que tu es là et que tu resteras là.

    Aujourd'hui donc, pour gommer cette vase, pas moins de trois albums ont défilés, et ce qu'il y a de plus étrange, de plus fort, c'est que celui qui m'a le plus remonté; c'est celui qui, à première vue, s'affiche comme le plus noir, le plus sombre; le plus ténébreux !
    Et bien dans ces cas là, c'est bien souvent ceui-ci qui me redonne le pouls; la pulsion nécessaire de la vie...
    Celui qui me redonne cet implusion, ce pouls vital c'est bien sûr L'Imprudence.

    Cette noirceur qui me donne la voie; J'aime...
    Ma tocante indiquait 18h47 quand j'ai stoppé l'engin de mon cabriolet face à ce récif de pierre, baigné, entouré d'eau de mer.
    Je suis resté là un long moment, il faisait gris, le ciel était lourd. Après avoir stoppé l'engin dis-je, je décapotai le toit de mon auto, malgré une pluie très fine que je savourai face à cette crique donnant sur l'étendu de la mer.
    De là, j'ai diffusé "mes bras" "Est-ce aimer" puis "L'Imprudence"...
    Un long moment de silence s'en est suivi, puis, doucement, discrétement; j'ai quitté les lieux...

    Une petite heure plus tard, rejoignant mon logis, j'ai allumé les bougies habituellement en place, allumé cette indispensable machine qu'est l'ordinateur, allumé l'appareil photo, puis; j'ai shooté  !

    Je t'ai pris comme ça, au naturel "Passé le Rio Grande" jouxtant "L'Homme à la tête de chou"

    Je t'Aime et Merci; Merci pour tous...